Cf article ici.

Où l'on se rappelle que l'indépendance des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) était un des principes-phares de la constitution de la Ve République .
Où l'on se demande comment un avocat parvenu à la plus haute marche de l'exécutif français peut oublier qu'il est garant du respect de la Constitution et utiliser des ficelles aussi grosses (le traumatisme des victimes) pour contourner une décion du Conseil constitutionnel.

C'est évident que lorsqu'on me parle de "monstres en liberté", je n'ai aucune envie de traîner dans les rues au-delà de 18h et j'ai un sentiment diffus d'insécurité qui me pourrit mes journées.

Mais je me pose la question: où sont les vrais monstres en liberté ? La personne qui a répondu: aux manettes de l'Etat est priée de faire un stage d'observation en Corée du Nord.
Mais tout de même, la France est mal barrée. Punaise les gens à droite, vous pouviez pas choisir quelqu'un d'autre comme président quand même ? On n'est pas du même bord, OK.
Sur le fond, on a des divergences. J'étais pour la réforme des régimes spéciaux des députés et hauts-fonctionnaires avant de pratiquer celle pour les cheminots. Mais sur la forme, on est tous d'accord que vous avez élu Superbeauf number ONE, non ? (cf le salon de l'Agriculture).

Mon devoir, c'est de protéger les victime, a-t-il dit.
Humhum... et le pouvoir d'achat ? Et les fermetures d'usine ? Et le chômage ? Et les sans-abris ?
Non, à ce niveau, ça relève du travail d'un superhéros. Et j'avoue, pendant cette campagne présidentielle, j'ai cru qu'on (enfin... les autres) allait élire un superhéros.
Bonne perdante , j'ai relativisé en me disant que si N.S mettait autant d'ardeur à diriger le pays qu'il en a mis pour arriver à être président, on était sur la bonne voie.
Las, je suis lasse de lire le journal avec ses stupidités de journaleux serviles.
Je suis lasse de lire un remake de Gala/voici dans ce que j'appelais autrefois les fleurons de la presse nationale.
Je suis lasse de cette bécasse (désolée, c'est la seule rime que j'ai trouvée.)

“Les amoureux, on le sait, ont leur propre temps. Le nôtre est up tempo”, interview de Carla Sarkozy-Bruni dans L'Express du 13 février 2008.
Dans une autre publication, on apprend par ailleurs qu'elle souhaiterait emporter sa guitare pour jouer à la souveraine une chanson qui dit notamment “Mon monde est meilleur quand tu es avec moi parce que tu es ma reine”.

Après on se demande pourquoi je n'ai plus aucune envie de rebondir sur l'"actualité".

Heureusement qu'en dehors de l'Hexagone, les journalistes accomplissent plus sérieusement leur devoir d'information.
Voir l'article critique d'Olivier Marre    de the Observer [en]

Et le dossier de Courrier International, Sarkozy ce grand malade.

 

(je n'ai tjrs pas trouvé comment archiver ce blog, si qqn peut m'aider. Merci !) 

Bon alors, comment faire oublier la catastrophe de la réception d'un dictateur avec les honneurs de la République ? Comment faire oublier ces pauvres qui osent planter leur tente devant Notre-Dame, qu'ils soient sans-logis c'est pas grave, mais devant nos yeux plein d'étoiles à l'idée de la grande débauche de consommation que nous nous apprêtons à vivre, quelle horreur !
Comment faire oublier que travailler plus pour gagner plus, ça ne marche pas pour les fonctionnaires, ni pour les gens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts car obligés d'enfiler les jobs à temps partiel ?

Fastoche: mettre sa relation sentimentale sous les feux des projecteurs. C'est tellement gros, que ça en devient pathétique. Déjà le coup d'avoir annoncé son divorce le jour d'une mobilisation sociale, je trouvais ça petit. Mais là, c'est le pompon. Que l'on ne se méprenne pas, je ne suis pas jalouse (même si je brigais secrètement cette place de première dame ;-) ) de la vie privée de notre président. J'en ai juste marre qu'on ne parle que de lui. Overdose. Burp.
Raphaël, reviens !

Allez un peu de musique, ça adoucit les moeurs
Pour les personnes qui ne comprennent pas, c'est ici ou là que ça se passe...

Et pendant ce temps, on expulse, on expulse, circulez y a rien à voir ni à contester :-(

Qui n'a point connu Internet au milieu-fin des années 1990 ne pourra pas rire aux éclats. Si la série 24 heures se passait en 1994, voilà ce que ça aurait donné...

Cette maxime tellement vraie n'est pas de moi mais d'un solide gaillard, Rémi de son prénom. Son site  déjanté compile toutes les vidéos de ses canulars qu'il accomplit avec son culot. Citons quelques uns de ces exploits, il se fait passer pour un joueur de Lorient   lors de la finale de la Coupe de France en 2002, obtient les félicitations de Jacques Chirac, il s'immisce aussi dans un concours de Mister Univers où il arrive à monter sur le podium. Chapeau l'artiste !

Même s'il est parfois très irrespectueux, la démarche de Rémi Gaillard reste bon enfant et me fait réfléchir. Où va cette société dont le seul but est de se montrer dans les médias ? Quel est le sens de cette communication à outrance ? Avant, on passait à la télé pour délivrer un message. Maintenant, on passe à la télé pour rester à l'image, à l'antenne, pour imprégner les consciences des gens. (j'ai longtemps cru que Valery Giscard D'Estaing était décédé après son passage à la présidence...)

Que les mauvaises langues qui croyaient que j'allais parler des dernières pitreries  gouvernementales s'excusent tout de suite. C'est franchement pas notre genre ici ;-)