• Si je devais raconter tous mes soucis informatiques sur ce blog, je n'aurais pas assez d'une rubrique. En fait, je pourrais carrément faire un blog tout entier sur tous les ennuis que m'ont procuré cet ordi durant ces 4 dernières années. Disons, que ce serait un peu rigolo (surtout au début, comme le jour où mon lecteur de CD a explosé, mais ce n'est pas arrivé qu'à moi. A ce sujet, voici un topic sur un forum qui m'a fait mourir de rire à l'époque (2001) ).
    Mais ce serait vite très répétitif tellement j'ai collectionné le matos pourri qu'on nous servait chez les chinois de Mongallet.
    Y a un moment, faut savoir s'arrêter et tout jeter et racheter. (oui, c'est la solution finale).
    Ce WE, je me suis achetée une nouvelle Unité Centrale, chez Surcouf (bon j'ai compris la leçon) tintintin.
    Bien sûr, ça n'a pas marché tout de suite. Je vous évite tous les détails techniques qui intéressent les nerds, passke j'ai la flemme de les raconter et passke je suis une nerd qui se soigne. Bref, quand ça a enfin marché, je l'ai connecté à Internet et je me suis chopée tous les virus inimaginables et possibles. C'est reparti pour une install. Je HAIS les ordis, Internet, Windows. C'est décidé, l'an prochain, je passe sous Mac ou Linux. (c'est ce que je me dis tous les ans)


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  • Je ne suis pas une fille très démonstrative. Pas trop avec mes proches encore moins avec les gens que je connais moins bien. Alors les embrassades, les franches accolades, les "je saute dans tes bras", très peu pour moi. Héritage de la rigueur huguenote peut-être, de l'austérité baptiste sûrement. Bon, j'assume.
    M'est arrivé un truc ce midi, truc de ouf comme on dit chez wam. Je mangeais tranquilou chez mon chinois miteux. C'est pas très propre par terre dans ce restau, mais ils font de la bonne bouffe. Et ils sont très gentils. Le reste : comment, dans quelles conditions d'hygiène, avec quels produits, je ne veux pas savoir.
    Bref, déjà ce restau c'est un peu limite lorsque  tu regardes autrepart que dans ton assiette. Mais en plus, j'ai dû lutter grave contre mon confort égoïste. Je m'explique. Je mangeais tranquilou quand j'ai vu un vieux avec une canne qui essayait de rentrer dans le restau. J'ai mis du temps avant de voir qu'il avait besoin d'aide. Mais je me suis levée pour lui ouvrir la porte (le problème, dans ces situations, c'est que j'ai peur que les gens se vexent alors je sais jamais s'il faut les aider ou non). Claudiquant, gras du bide, chauve. Il avait l'air super mal en point. Plus de dent, il parlait par onomatopée. Une sorte de Gollum mais en plus gros, avec des cheveux gris-un bout de crâne lisse- des cheveux gris, et un jean. Bref, THE rencontre du 3e type (même s'il n'y en avait qu'un seul- humour !)
    Et puis, y a la dame du restau chinois, toute gentille, qui vient l'accueillir et qui m'explique que c'est un voisin qui vient souvent. Ils se font la bise et tout. Et là c'est le drame. Il se tourne vers moi, les bras grands ouverts, pour me faire la bise à moi aussi. Ca m'a super surprise. Mais curieusement, c'était tellement spontané que ça m'a fait bien plaisir.
    En plus je ne suis pas tombée malade.
    Faut vraiment que j'arrête de juger les gens à partir d' une première impression.

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  • Mon père a acheté un appareil numérique. Il est tout fou de son nouveau joujou. D'habitude, on est content juste le lendemain de Noël de ce qu'on a reçu mais là ça fait quand même plus de 3 semaines !!!
    - Attends, bouge plus, je te prends en photo là.
    - Euh, devant le McDO, t'es sûr ?
    - Ouais, super, bouge pas.
    La HONTE ! ... Bon je vous épargne la liste des lieux insolites magnifiques où ma tronche a été prise en pose super naturelle (de mon vivant, y en aura aucune sur ce blog, on n'est pas sur skyblog, zut) :
    - devant le distributeur de billets (non, ce n'est pas une blague, d'un autre côté, c'est mon père alors fallait bien faire original)
    - devant mon boulot (j'ai trouvé un prétexte pour y échapper heureusement parce que les collègues arrivaient !)
    - dans le bistrot où on a pris un petit déjeuner
    - devant mon ordi où j'étais entrain de blogguer.
    En fait, il ne fait que fixer la désespérante banale routine de ma vie. Pourtant, j'étais persuadée d'avoir une vie de ouf passionnante et trépidante. Merci Papa de m'avoir ouvert les yeux ;-)

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  • La lépreuse. C'est mon nouveau surnom au taff. (Merci les collègues).Dit comme ça, ça a l'air méchant mais en fait c'est affectueux.Enfin, je le prends comme ça :-) Comme je suis une intermittente de la présence pour cause d'alternance avec la fac, je navigue d'open-space en open-space. Dernier bureau en date, un petit ilôt désert, rien que pour moi, avec plein de lumière du jour à l'intérieur ! Dans la boîte, y a que les directeurs qui ont ce type de bureaux ! La classe, non ? J'aime trop. Même si du coup, je ne discute plus avec grand-monde à part mon ordi chéri et mon ami imaginaire :-). Bof, il reste les mails ... et le blog. J'suis devenue une geek au sens canadien du terme, mais je me soigne !



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  • Ce qui serait super chouette d'inventer Messieurs les inventeurs et les ingénieurs, c'est une machine qui permette de retranscrire directement les pensées sur l'ordi. Parce qu'à chaque fois, je suis morte de rire pendant la journée à l'idée de ce que je vais raconter le soir sur mon blog (au moins je me fais rire moi-même, c'est chouette) et arrivée devant mon ordi: Gasp. L'angoisse du bloc-notes blanc. Je recommence 44 à 45 fois mon attaque pourrie. Rien à faire. C'est nul. Tout comme ce post. Autant arrêter de délayer et de faire monter le suspense, j'attaque ce dont je voulais parler : la conduite.
    Quand je prends le volant, je sens que je deviens une autre personne. Un peu plus irritable, légèrement impatiente, et bourrée de préjugés. Le truc qui rate pas: si quelqu'un conduit mal, je vais tout de suite regarder sa plaque d'immatriculation. Si elle finit par 77, 93 ou 95, c'est un gros beauf, adepte du tuning, pour qui la voiture est symbole de réussite sociale.Si c'est un 75, 78 ou 91, c'est un conducteur parisien qui aurait dû en rester à la RATP.

    Si le conducteur ne sait pas se garer, ou dépasse n'importe comment, c'est une femme. Si il va à 2 à l'heure, c'est un pépé ou une mémée qui a soit appris à conduire sur le tard soit a appris à conduire alors que le concept des routes n'avait pas encore été inventé.Si dans le quart de seconde où le feu est passé au vert, la voiture de devant n'a pas démarré, c'est que son conducteur a eu une crise cardiaque, est au téléphone ou n'est pas du coin. Qu'importe. Dans tous les cas, ça m'énerve, faut toujours que ça tombe sur ma file. Mais le pire, c'est les gens qui ne disent pas merci lorsqu'on les laisse passer. Alors, ça, ça me tue. En général je les redépasse 5 minutes plus tard et je les laisse plus passer après.
    Oui, j'avoue - avec une certaine honte quand même- que j'ai souvent ce type de réactions lorsque je conduis.

    Et voilà le drame de ma vie : j'ai une voiture rouge pétard avec 93 sur ma plaque d'immatriculation. Je sais faire un créneau mais en 4 fois, même s'il y a de la place et même si j'ai la direction assistée. J'ai pas le sens de l'orientation, alors je peux changer de file au dernier moment (en ayant vérifié au préalable que la voie est libre quand même).
    Par contre, quand le feu passe au vert, chuis toujours la première à partir. On a sa fierté quand même.

    Rhaaaaah, Jacky jusqu'au bout des ongles, la fifille, c'est pas possible.

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