Qui dit mieux ?
13 heures pour faire Ayer (joli petit village dans le Valais suisse)- Paris.
Pour un trajet qui fait normalement 6H43, Mappy.fr en main. Bon OK, on a fait pas mal d'étapes,d'arrêts-repas. Bref, on a pris notre temps, mais surtout, surtout : on est tombés en panne sèche sur l'autoroute à 70 kms de Paris. Faut le faire quand même :-)

Mais comment tout cela a-t-il commencé ?
Nous partîmes 500 et par un prompt renfort, nous nous vîmes 3000 en arrivant jusqu'au port.Euh,c'est à peu près ça sauf qu'on était justes 5,chargés comme des mules dans une Opel Corsa avec des gros sacs de filles qui partent au ski. A côté, les Gypsy Kings dans une caravane, c'est rien du tout. On a même pris une photo tellement on faisait paysan en vacances (d'un autre côté, on était en Suisse, alors pour le côté paysan, y en a des meilleurs que nous - je DECONNE, j'aime bien les paysans, toute ma famille maternelle habite à la campagne, c'est chouette les bouses et le fumier, mais juste pendant une semaine de vacances- fin de la diatribe d'une citadine anti-campagne)
Bref, on pouvait même plus respirer tellement on croulait sous nos sacs de couchage et autres sacs à dos.

Direction Genève pour y déposer une partie des voyageurs et y récupérer ma voiture dépourvue de pneus neige donc inapte à la conduite dans les montagnes enneigées. Arrêt à Gaillard pour manger de la bonne nourriture française, parce que les sandwichs suisses, ça va une fois mais pas 2 (à part la fondue, j'ai moyennement apprécié de me sustenter chez les Helvètes cette année).

Le temps de digérer et tout et tout, nous voilà en route Simone. Rien de très intéressant à raconter pendant les 400 kilomètres qui ont suivi. D'ailleurs heureusement, qu'on n'est pas obligés de raconter toutes les pensées qui bouillonnent dans notre cerveau quand on s'ennuit, sinon ça donnerait qqchose du genre "Lost in translation" : c'est sympa, mais c'est leeeennnnnttt.. (d'un autre côté, je viens de passer une semaine en Suisse, alors je me suis acclimatée ;-) )

Bref, on arrive à Provins, quand notre conducteur nous balance "euh, je crois qu'on devrait aller prendre de l'essence, parce que ça clignote là". Et moi toute tranquille, habituée à ma voiture "oh, mais si ça clignote, c'est qu'il reste 50 kms de carburant dans la réserve..." Et là poutt poutt poutt, la voiture ralentit et nous sommes obligés de nous parquer (expression suisse pour "se garer) sur la bande d'arrêt d'urgence. MDR, ça faisait 50 kms que la jauge clignotait !!!

Grâce au sang-froid de notre conducteur, j'étais morte de rire, plutôt amusée de la situation. Comme c'était un sportif, il a couru vers la borne de dépannage la plus proche, appelé une dépanneuse. Le temps de passer un petit appel à mon frère pour lui raconter nos déboires arrive un gyrophare bleu "je te laisse, la dépanneuse est déjà là !".
Et puis sortent du camion, 2 gendarmes "Qu'est-ce que vous faîtes sur la bande d'arrêt d'urgence ?""On est tombés en panne sèche".
Et ben, ils ont été sympas parce que normalement, panne sèche sur autoroute, c'est une amende, mais ils ont vu qu'on était tellement paumés, et sans le sou (d'où l'utilité d'avoir une voiture de paysans) qu'ils nous ont simplement dit bonne route.
Et puis arriva enfin la dépanneuse.
Ainsi que le dépanneur, aimable comme Marc-Olivier Fogiel et doté d'un accent pire que l'accent suisse. (je croyais qu'on s'était rapprochés de la civilisation pourtant !!)
A ceux qui me reprocheraient mon parisianisme, je rétorquerai seulement : que veut dire cette phrase "Quel zéph mes aïeux" ? Bon quand c'est écrit, c'est vachement plus simple, mais à l'oral ça donne à peu près rien du tout. J'ai compris plus tard qu'il disait qu'il y avait beaucoup de vent.(zéph=zéphyr)

Et comme un malheur n'arrive jamais seul : on était samedi, le soir, et un jour férié (1er janvier) MDR, le prix de la dépanneuse, c'est 130 euros et 50 centimes. Trop fort. Bref, c'était plutôt drôle (et dire que je faisais ma radine à dépenser mon argent pour les cadeaux de Noël, et là je file mon fric à un parfait inconnu, la vie est injuste, vraiment...)
Après, on a déposé notre conducteur chez lui près de Conches sur Gondoires, je sais pas qui décide des noms des villes, mais parfois les Conchois pourraient porter plainte pour des noms de ville pareils. Pause foie gras. Puis rentrage à la maison puis couchage puis bon dodage toute la nuit.
J'adore la voiture.

(Chute minable, mais j'ai pris comme bonne résolution de ne plus m'embêter à chercher une chute pour un post plus d'une demie-heure) 

J'avais le souvenir que Noël, c'était une fête familiale où tous les âges se pressaient autour du sapin, l'oeil humide en découvrant ce que Papa Noël avait apporté.
En grandissant, on se rend compte que ça fait toujours plaisir comme tradition mais en général on n'ose pas se l'avouer alors on prétexte que Noël, c'est la fête des enfants.

Cette année, j'avais un petit problème : j'ai passé l'âge pour faire partie encore de la catégorie "enfants" et je n'ai pas d'enfant à charge.
Hemm, alors là, comment on fait ?

J'ai opté pour le repas entre amis célibataires à la veille d'un jour férié. Ca fait vraiment "femme active", je trouve ça super. :-)) J'aurais pu me lamenter "ouihn, j'ai pas d'enfant dans ma famille proche qui a l'âge de s'émerveiller devant un pistolet en plastique fabriqué en Chine et emballé chez Leclerc"(faut vraiment être un enfant pour s'émerveiller de si peu) mais non, j'ai choisi la solution "célibattante parisienne".

C'est pas mal du tout, en plus ça évite de chercher des cadeaux.

C'est pas que je suis radine (c'est pas mon genre, non non). Mais j'ai un gros problème lorsque je me dis que je vais acheter des cadeaux :
1) je n'ai aucune idée de ce qui pourrait faire plaisir à mes proches.
2) j'ai trop d'idées de ce qui me ferait plaisir.
Et ce qui doit arriver arrive, je ressors avec 1 ou 2 CDs que je voulais trrrrrrop acheter depuis trrrrop longtemps, et forcément, là, c'est un peu tard ...

Bref, on était allés manger à Disney Village, au King Ludwig Castle. Spécialités bavaroises et allemandes.
J'ai pris des trucs au hasard vu que le menu n'était pas traduit, des trucs qui sonnaient bien allemand : Leberkäse, Spätzles et Strudel .Même le nom de ce menu était drôle : Luitpold. Je ne sais pas exactement ce que ce terme teuton veut dire , mais ca doit pas être bien loin de "très calorique" ou bien "bourratif".

Also, das schmeckte sehr sehr gut !

Maintenant, Va falloir éliminer tout ça ...
C'est pas gagné.

Cette année j'ai été plus sage que mon image.

Alors voici ce que j'aimerais:
- que les RERs et les métros soient moins bondés et que les gens dedans ils sentent bons
- une pile pour ma montre
- de la mémoire pour mon cerveau pour ne pas oublier les anniversaires et mes rdvs (qui est la mauvaise langue qui a dit : impossible ? )
- un copain grand, beau, intelligent et musclé mais sans poils sur le torse, je trouve ça trop laid
- un sens de l'orientation
- savoir dessiner
- savoir bricoler les petits trucs dans la maison (ou sinon un copain bricoleur mais la liste sus-citée reste valable)
- que cette année, pour une fois, tu n'oublies pas les enfants en Afrique, les enfants maltraités, les gens qui vont aux Restos du coeur, les personnes seules en maison de retraite
- que TF1 et M6 passent des programmes qui font réfléchir les gens en même temps qu'ils les divertissent
- perdre 10 kgs mais sans trop me fatiguer
- que les gens se rappellent exactement qui on fête à Noël. Et qu'est-ce qu'on fête réellement. 

Ah, je vous jure, ayez des enfants. Quand j'étais petite, je voulais avoir au moins 6 enfants. Après avoir fait animatrice en colo, je me suis dit qu'avoir des nièces et des neveux, c'était très sympa aussi, et ça pouvait peut-être suffire :-)

Certains épisodes dans ma vie me confortent dans ce choix. C'est toujours ce collègue super sympa et très drôle qui nous décrit ses péripéties de papa.
Sa petite dernière a malheureusement la "chance" de cumuler une conjonctivite, une mycose entre les jambes, une rhinite, une otite, une infection parce que un petit l'a mordue à la crèche et des dents qui poussent. Tout ça, à 1 an. La pauvre.

Forcément, quand papa part travailler, elle est tristounette. Apparemment, ce matin, elle était limite hystérique. Selon son papa, elle a opté pour la technique du "lardon frit".
Elle s'est jetée par terre sur le dos, a trépigné de colère,était secouée par des spasmes de fureur et de pleurs, bref à la manière d'un lardon qui frit.

J'ai vraiment trouvé l'image géniale. Pour expliciter ce post, j'ai même failli filmer des lardons
entrain de griller mais on peut pas attacher des vidéos, juste des images. Dommage :-)

Pôv petite, tout de même.

Aaaah la neige...

Quand j'étais petite, je trouvais ça magique.

Depuis que je conduis, ça a perdu tout son côté féerique.