• Les Oscars, les Césars, les Enfoirés, les Victoires de la musique.
    Burps.

    Ras-le-bol de ces grands-messes de variété. On veut le retour de Derrick :-)) (au risque de décevoir les fans de l'inspecteur allemand, je plaisantais)

    N'empêche, j'ai zappé rapidement sur les victoires de la Musique samedi soir. Un grand moment de télé. Whaarf.
    Les animateurs voulaient remettre un prix à Jean-Jacques Goldman et aussi à Mylène Farmer pour l'ensemble de leur carrière ou un truc du genre. Mais ils étaient pas là. Pouf. T'as pas l'air ridicule avec ta récompense que personne n'est venu chercher, tiens ;-)
    Et Nagui de souligner : "Mylène tient à rappeler que son dernier single s'appelle 'Fuck them all'".
    MDR !!

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  • L'autre jour, j'ai cité un verset "De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ?" complètement hors contexte . Alors, chuis allée choper la référence et le chapitre dont est extrait ce verset. Rhââââ, c'est ma vie qui est décrite dans ce passage. Beaucoup de gens se plaignent du fait que Dieu ne leur ait jamais parlé. Mais ont-il déjà prêté attention à ce qu'Il leur disait ?
    Le passage se trouve dans le livre de l'Ecclesiaste chapitre 4, numéros 4 à 11. (Les lignes en italique sont mes commentaires, les lignes en normal ce sont les versets de la Bible)
    Juste pour situer : l'Ecclésiaste, c'est quelqu'un qui a fait " le tour du monde". En gros, il a tout testé, il était riche, avait des femmes à gogo (Ecclesiaste ch.2), il profitait du bon temps. Et il en vient à la conclusion que tout cela, c'est bien mais que cela dépend de Dieu. J'ai résumé un peu maladroitement mais le mieux c'est de lire ce livre. Trop bien.
    Bref, voilà ce que j'ai lu.

    J'ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs oeuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres.
    Punaise, le mec il est venu dans ma boîte ou quoi ? J'étais justement entrain de me demander comment je pouvais me rendre indispensable et cela passait peut-être par faire mieux que ma chef. (mais bon,ca demandait tellement d'efforts que j'ai pas cherché plus)
    Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.
    Donc autant que je me fatigue pas, de toutes façons y a le même salaire qui tombe chaque mois :-)).
    Celui qui se croise les bras est un insensé et il se détruit lui-même. Il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de travail à courir ainsi après le vent.

    L'autre jour, quelqu'un me demandait pourquoi je restais si tard au boulot. Et j'avais répondu, que de toutes façons j'étais pas super pressée de rentrer le soir dans un appart' vide.Et puis, peu de temps après, on parlait de problèmes d'argent et ma tante m'a demandé ce que je faisais de mon argent. Et je lui avais répondu qu'autant trouver un côté positif au célibat. Je pense donc d'abord à mon confort perso et me fait plaisir en passant le WE à Londres ou en allant écouter Madeleine Peyroux en concert lalalilalèrrreu.

    J'ai encore constaté une autre chose dérisoire sous le soleil. Voilà un homme seul qui n'a personne avec lui : ni fils, ni frère, et pourtant, il travaille dur sans jamais s'arrêter.

    (chuis d'accord que je suis pas du tout dans ce cas là ;-)

    Jamais ses yeux ne se rassasient de richesses et pourtant il se dit l "Pour qui donc est-ce que je travaille si dur ? Pour qui est-ce que je me prive de bonnes choses ? Cela aussi est dérisoire : c'est un mal affligeant.
    Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail. Et si l'un tombe, l'autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l'aider à se relever.
    De même si deux personnes dorment ensemble, elle se tiennent chaud, mais comment celui qui est seul se réchauffera-t-il ? Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde à triple brin n'est pas vite rompue.

    Voilà, ca part un peu dans tous les sens ce post, mais c'était juste pour remettre le verset dans son contexte.



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  • Bienvenue à toi Eliora Johanie !
    Petite crevette de 47 cm pour 2,6 kgs. Tu as choisi la période la plus fraîche de l'année pour sortir le petit bout de ta frimousse.C'est rigolo parce que j'avais appelé ta maman au téléphone jeudi. Aucun pressentiment, et aucun signe de ta sortie prochaine. Elle m'avait juste dit : "j'espère juste qu'elle va naître quand le temps sera calmé parce qu'atteindre l'hôpital avec cette couche de neige, c'est coton".
    Et pof, tu nais hier.(elle sonne bizarre, cette phrase). Petite coquine, va. Tu verras, c'est chouette la vie et je connais plein de jeux super !

    Ouééé j'ai une nouvelle petite cousine !!!
    Pur moment de poésie avec l'heureuse maman au téléphone tout à l'heure :
    - alors elle ressemble à quoi ?
    - ben elle est toute fripée comme les bébés qui viennent de naître. Elle pète déjà.
    Euh, j'avoue que là j'étais toute interloquée.
    Première pensée : attends, le bébé vient de naître, et c'est une des premières choses qu'elle me sort. Serait-elle déjà déçue ?
    Deuxième pensée : quoi, un truc si petit, ca pète déjà ? Elle est belle, l'humanité.
    Mais bon, comme je suis une journaliste, j'ai appris à rebondir sur n'importe quel sujet de discussion, aussi décontenançant soit-il.
    - Ah, ben si elle pète déjà, c'est qu'elle est bien de la famille. (la vieille réplique de beauf, je m'en suis grave voulue après)
    - Non ! Elle Tête déjà. Têter, le lait, au sein. Tu vois ?

    Mmmm. J'ai encore tellement de choses à apprendre des enfants... Je crois que mon désir de maternité on va le garder pour un peu plus tard ;-)

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  • Je vous aurais prévenues.
    Fin de l'histoire d'amour entre mon chinois et moi. J'avais trouvé un petit restau chinois sympa. J'en ai déjà parlé   .J'ai fait plein d'efforts pour revenir là parce que les gens sont vraiment très sympas. Mais cette fois, j'ai choisi. Plus jamais, je n'irai manger là-bas.
    Petit flash-back. Au départ, j'allais à un autre restau chinois, plus près de ma boîte qui était pas mauvais. Le problème, c'est que toute ma boîte allait y manger. T'as pas l'impression de faire une coupure. J'ai donc joué à l'autiste et erré ci et là pour échapper à la vue de mes collègues. Et grâce à mon super sens de l'orientation ;-) je suis tombée sur ce restau - boui-boui est le terme plus approprié - chinois ou plutôt asiatique. Enfin ... Elle est Cambodgienne et son mari Vietnamien mais ils font de la nourriture chinoise, cherche pas ... (C'est comme à Paris, la  quasi-totalité des restaus japonais sont tenus par des Chinois, y a une logique dans tout ça ?)
    Franchement, ces restaurateurs, ils sont supers sympas, même si je comprends pas tout ce qu'ils disent parce que leur accent est encore super fort. Mais bon, pour commander 2 nems, du riz et du boeuf aux oignons, on se comprend, après que désire le peuple ?
    Et en plus, ils m'avaient adoptée en quelque sorte : ils me demandaient comment ça allait le boulot, si je retournais voir souvent ma famille, bref, c'était le bonheur. Je pouvais bien fermer les yeux sur la propreté douteuse du sol et les couverts qui étaient loin d'être lavés à l'eau chaude. Il suffisait que je me concentre exclusivement sur mon assiette sans penser aux conditions d'hygiène dans lesquelles mon plat avait été préparé, et cela faisait mon bonheur.
    Aujourd'hui encore, alors que j'avais hyper envie d'aller aux WC, je me suis retenue, parce qu'il fallait passer par la cuisine. Elle est entrouverte alors on devine déjà son état. Mais je me suis dit que si je passais dedans, je n'oserai plus manger n'importe quel plat issu de cet atelier suspect .
    Bref, je finissais tranquilou mon assiette. Quand soudain, sans prévenir, un petit cafard est monté sur la table. Ouhla pas très grand, de la taille de la dernière phalange de mon index, mais suffisament grand, pour me faire tourner de l'oeil. J'ai juste eu le temps de réfrener mon envie de vomir tout ce que je venais d'avaler. Mais la petite bête, la maligne, elle se dirigeait ostensiblement vers mon assiette. Je l'ai trucidée à coup d'assiette de nems. (je vous avais prévenus). J'ai posé ma serviette, ai pris mon manteau, ai continué d'arborer un sourire -figé cette fois-ci. J'ai souhaité bon WE à la dame comme d'habitude. Tout sourire, elle m'a dit "à la semaine prochaine !".
    Je ne me suis pas retournée.

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  • Finies les posts people, pseudos-réflexions sur la télé-réalité, ou réclame malgré moi pour des animateurs qui ont des yeux magnifiques mais qui sont totalement dénués de tout talent comique. (j'arrête d'écrire son nom sur ce blog parce que sinon, Malaga's world va encore progresser dans le référencement d'animateurs nuls). Voilà, c'est décidé, à partir de dorénavant (expression réunionnaise qui me fait trop marrer), je ne vais blogguer que sur des thèmes intellos.
    Whaaarf. Pourquoi chuis pas crédible quand je dis des trucs pareils ?
    Blague à part, y a plusieurs choses dont je voulais parler et qui me hérissent le poil en ce moment.


    De l'inégalité du traitement médiatique

    Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres. George Orwell, La ferme des animaux.(livre génialissime que je ne me lasse pas relire)
    C'est pareil pour les gens. Combien de flashs sur la santé du pape ? D'appels pour soutenir Florence Aubenas ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire. Je voulais même mettre la bannière de soutien sur mon blog disponible ici mais j'ai pas réussi à la mettre. (on fait ce qu'on peut avec ses 10 doigts de la main gauche).
    Mais l'autre jour, sur "Plus clair", j'ai vu la détresse de deux femmes de journalistes : Fabienne Nerac et Osange Silou-Kieffer dont les maris respectifs Fred Nérac et Guy-André Kieffer ont disparu depuis plusieurs mois en Irak et en Côte d'Ivoire dans l'indifférence générale . Ca m'a fendu le coeur de voir la tonne qu'on fait pour Florence Aubenas et le peu d'échos pour les deux autres. C'est tout le problème des médias. On ne peut pas mettre le projecteur sur tout, sinon le lecteur se perd, le pôv piti.
    Ceci dit, la photo de Florence Aubenas avec les traits émaciés, la tronche de mort-vivante sur cette vidéo, elle m'a fait un super choc. Comment elle contrastait avec les portraits que tout le monde faisait d'elle ! La pauvre, érigée en sainte pour être allée faire correctement son boulot ... Alors oui, il faut la soutenir, maintenir la pression, mais pas que pour elle, mais aussi pour les autres journalistes français disparus on ne sait où. Merci pour eux.

    Les médias ont Alzeihemer
    Ca aussi ça me rend malade. Dès que le vent tourne, hop hop hop, on change son micro d'épaule. C'est particulièrement visible dans l'affaire Julia (polémique à la con comme le savent si bien faire nos ennemis les journaleux).

    A l'époque de la libération de Chesnot et Malbrunot, les journalistes de France-Infos (mais c'était la même chose sur les autres chaînes) n'avaient pas de mots assez durs pour décrire le député Julia: "grande gueule", "mythomane" (c'était pas exactement le mot, mais c'était quelque chose qui y ressemblait vachement), et autres gentillesses.

    Lorsque le message de Florence Aubenas est passé avec son appel au secours vers Mr Julia -même si beaucoup de gens s'accordent pour dire que c'était sûrement sous la contrainte- Mr Julia redevenait l'unique objet de toutes les attentions. Avec multi-courbettes à en vomir "Julia, l'homme de la situation, superman, le dernier recours, etc..." J'étais entrain d'écouter France -Infos mardi soir et les journalistes avaient appelé Julia pour l'interviewer en direct. Le contenu de l'interview était très creux, comme d'hab. C'est le problème de l'info à chaud. On doit meubler une dizaine de sujets avec une vidéo de quelques minutes. A part le message en lui-même qu'on retranscrit, une brève description de la journaliste et le décor spartiate dans lequel ca a été filmé, y a pas grand chose à raconter. Pas d'effets spéciaux, pas de prix d'interprétation, pas de scénario, rien. En fait, il ne reste que des questions. Ce qui n'est pas plus mal, tous comptes faits. Perso, je préfére qu'un article ou qu'un sujet radio me pose des questions plutôt qu'un journaleux avec toute sa suffisance et son arrogance m'explique à moi pauvre auditrice ce qu'il faut penser et/ou comprendre.
    Alors l'interview de M. Julia, ça donnait en gros ça :
    Julia : Ouais, elle (Florence) m'a appelé à l'aide, ben je suis là si on a besoin de moi. Je sais pas qui sont les ravisseurs, mais je dois les connaître sûrement
    Le journaleux : c'est qui, c'est qui ?
    Julia : je sais pas, mais je dois les connaître sûrement.
    Le journaleux : n'oubliez pas que vous êtes en direct pour France Infos. (sous-entendu : fais un effort mon petit pépére)
    Et là, c'était ENORME ! Julia a fait le coup de José Garcia dans "la vérité si je mens 2" je peux pas vous répondre, je passe sous un tunnel, j'ai plus réseau. scriiitch scriiitch click.
    Le journaleux de reprendre : c'était Didier Julia en direct sur France Infos.

    J'avoue qu'il a fait très pro sur ce coup-là parce que
    se faire raccrocher au nez en direct, je sais pas comment j'aurais géré
    personnellement.
    PTDR !!!

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