• Les médias = caca




    Finies les posts people, pseudos-réflexions sur la télé-réalité, ou réclame malgré moi pour des animateurs qui ont des yeux magnifiques mais qui sont totalement dénués de tout talent comique. (j'arrête d'écrire son nom sur ce blog parce que sinon, Malaga's world va encore progresser dans le référencement d'animateurs nuls). Voilà, c'est décidé, à partir de dorénavant (expression réunionnaise qui me fait trop marrer), je ne vais blogguer que sur des thèmes intellos.
    Whaaarf. Pourquoi chuis pas crédible quand je dis des trucs pareils ?
    Blague à part, y a plusieurs choses dont je voulais parler et qui me hérissent le poil en ce moment.


    De l'inégalité du traitement médiatique

    Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres. George Orwell, La ferme des animaux.(livre génialissime que je ne me lasse pas relire)
    C'est pareil pour les gens. Combien de flashs sur la santé du pape ? D'appels pour soutenir Florence Aubenas ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire. Je voulais même mettre la bannière de soutien sur mon blog disponible ici mais j'ai pas réussi à la mettre. (on fait ce qu'on peut avec ses 10 doigts de la main gauche).
    Mais l'autre jour, sur "Plus clair", j'ai vu la détresse de deux femmes de journalistes : Fabienne Nerac et Osange Silou-Kieffer dont les maris respectifs Fred Nérac et Guy-André Kieffer ont disparu depuis plusieurs mois en Irak et en Côte d'Ivoire dans l'indifférence générale . Ca m'a fendu le coeur de voir la tonne qu'on fait pour Florence Aubenas et le peu d'échos pour les deux autres. C'est tout le problème des médias. On ne peut pas mettre le projecteur sur tout, sinon le lecteur se perd, le pôv piti.
    Ceci dit, la photo de Florence Aubenas avec les traits émaciés, la tronche de mort-vivante sur cette vidéo, elle m'a fait un super choc. Comment elle contrastait avec les portraits que tout le monde faisait d'elle ! La pauvre, érigée en sainte pour être allée faire correctement son boulot ... Alors oui, il faut la soutenir, maintenir la pression, mais pas que pour elle, mais aussi pour les autres journalistes français disparus on ne sait où. Merci pour eux.

    Les médias ont Alzeihemer
    Ca aussi ça me rend malade. Dès que le vent tourne, hop hop hop, on change son micro d'épaule. C'est particulièrement visible dans l'affaire Julia (polémique à la con comme le savent si bien faire nos ennemis les journaleux).

    A l'époque de la libération de Chesnot et Malbrunot, les journalistes de France-Infos (mais c'était la même chose sur les autres chaînes) n'avaient pas de mots assez durs pour décrire le député Julia: "grande gueule", "mythomane" (c'était pas exactement le mot, mais c'était quelque chose qui y ressemblait vachement), et autres gentillesses.

    Lorsque le message de Florence Aubenas est passé avec son appel au secours vers Mr Julia -même si beaucoup de gens s'accordent pour dire que c'était sûrement sous la contrainte- Mr Julia redevenait l'unique objet de toutes les attentions. Avec multi-courbettes à en vomir "Julia, l'homme de la situation, superman, le dernier recours, etc..." J'étais entrain d'écouter France -Infos mardi soir et les journalistes avaient appelé Julia pour l'interviewer en direct. Le contenu de l'interview était très creux, comme d'hab. C'est le problème de l'info à chaud. On doit meubler une dizaine de sujets avec une vidéo de quelques minutes. A part le message en lui-même qu'on retranscrit, une brève description de la journaliste et le décor spartiate dans lequel ca a été filmé, y a pas grand chose à raconter. Pas d'effets spéciaux, pas de prix d'interprétation, pas de scénario, rien. En fait, il ne reste que des questions. Ce qui n'est pas plus mal, tous comptes faits. Perso, je préfére qu'un article ou qu'un sujet radio me pose des questions plutôt qu'un journaleux avec toute sa suffisance et son arrogance m'explique à moi pauvre auditrice ce qu'il faut penser et/ou comprendre.
    Alors l'interview de M. Julia, ça donnait en gros ça :
    Julia : Ouais, elle (Florence) m'a appelé à l'aide, ben je suis là si on a besoin de moi. Je sais pas qui sont les ravisseurs, mais je dois les connaître sûrement
    Le journaleux : c'est qui, c'est qui ?
    Julia : je sais pas, mais je dois les connaître sûrement.
    Le journaleux : n'oubliez pas que vous êtes en direct pour France Infos. (sous-entendu : fais un effort mon petit pépére)
    Et là, c'était ENORME ! Julia a fait le coup de José Garcia dans "la vérité si je mens 2" je peux pas vous répondre, je passe sous un tunnel, j'ai plus réseau. scriiitch scriiitch click.
    Le journaleux de reprendre : c'était Didier Julia en direct sur France Infos.

    J'avoue qu'il a fait très pro sur ce coup-là parce que
    se faire raccrocher au nez en direct, je sais pas comment j'aurais géré
    personnellement.
    PTDR !!!

  • Commentaires

    1
    Vendredi 4 Mars 2005 à 16:15
    ...
    Où y a-t-il donc le mondre forme de journalisme dans tout ça ? Tout est foutage de gueule, manipulation des masses et tutti quanti... Quand allons nous apprendre que Florence Aubenas se trouve au coeur de Paris et qu'elle est de mêche avec Julia pour le sauver d'un désastre qu'il ne méritait sûrement pas jusqu'à maintenant ? Hein ? On nous cache tout, on nous dit rien, chantait Dutronc, il y a déjà 40 ans de cela !!
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :