• Y a des innovations technologiques comme ça qu'on trouve inutiles et futiles tant qu'on les voit chez les autres. Mais une fois qu'on l'acquiert, on se demande comment on faisait pour vivre sans. Aaah, société de consommation quand tu nous tiens ...
    Au palmarès des choses dont je ne peux plus me passer, deux produits phares.

    La souris à molette
    Je ne sais plus utiliser un ordinateur qui ne possède pas ce petit périphérique ultra-pratique. Comment faire défiler des milliers de pages Web inintéressantes au possible (je ne parle pas de ce blog, of course ;-) ) sans molette. Impossible !
    Bref, merci à l'inventeur de cet outil merveilleux

    La brosse à dents électrique
    J'ai acheté une brosse à dents électrique la semaine dernière. J'adore. Fini le bras fatigué après un brossage intensif. Il suffit que je mette un peu de dentifrice et que mon petit bras musclé par tant d'années d'efforts dentaires effectue un mouvement de translation pour amener la brosse selon un chemin bien tracé. D'abord l'extérieur de mes molaires gauches,puis  mes incisives, puis mes canines, puis mes molaires droites du bas puis l'intérieur, puis la face 'horizontale'.
    Puis sur la brosse, j'ai un petit timer qui fait bzzi bzzi bzzi. Ca veut dire que ça fait 1 minute que je m'occupe des dents du bas et qu'il est temps de monter mon bras un peu plus haut pour réserver le même traitement aux dents du haut.
    Je pense qu'avec ce type d'accessoire, je peux aborder ma sénilité prochaine avec une grande sérénité.

    Qui a dit "brosse à dents d'assistée ?"

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  • Je me suis faite flasher. Je roulais à 63 km/h dans une ville déserte, dimanche soir à minuit 30. Le flash m'a aveuglée pendant 3 minutes quand même, j'aurais pu partir dans le décor. Vive la sécurité routière !
    Faut croire que les gendarmes font des heures supp', heyp les gars z'avez pas de maison, de femme, ou de chien qui vous attendent à cette heure-ci ? J'ai attendu fébrilement toute la semaine l'arrivée de ma contravention. Et le vendredi, j'ai eu la confirmation qu'Yves Pichon m'avait pris en flagrant délit d'excès de vitesse. Yves Pichon de la gendarmerie, y a des noms prédestinés quand même ... Il ne manque plus que "sponsorisé par Justin Bridou" et ça fait vraiment le cliché du gendarme à Saint-Tropez. Ok, c'est petit d'attaquer quelqu'un sur son nom alors que c'est ma faute, j'ai enfreins la loi. :-(
    Mais bon, cette histoire de patronyme-cliché, ça m'a suffisamment travaillée pour que j'aille me renseigner un peu plus. Et j'ai LE scoop de l'année ! Yves Pichon en plus de travailler tard dans le 93 officie également en Alsace et à Venissieux.
    (y a des gens qui se posent des questions inutiles parfois, oui je sais...)

    Et là, je salue la perspicacité de mon cousin qui me sort
    - ben, ça peut être le même... C'est pas si loin l'Alsace, Venissieux non plus
    - mmh, tu penses sérieusement que ce serait une sorte de super-héros qui se déplace même le dimanche dans la nuit pour traquer les gens qui roulent trop vite dans la France entière ?...
    Dors tranquille petite France, Yves Pichon veille sur ta sécurité routière.
    (petit regard narquois en direction de mon cousin ;-) je rigole, je l'aime bien mais il est un peu loufoque. C'est pas grave, chuis témoin à son mariage lalalilalèreu)

    Ca m'a fait penser à une BD excellente qui s'appelle Green Manor . C'est un recueil de petites histoires teintées de beaucoup d'humour noir.
    Dans un des récits, y a un serial killer qui sévit dans la ville et signe ses méfaits 'John Smith'. Le héros de l'histoire, un fin limier, jure qu'il retrouvera l'auteur de ces meurtres sauvages. Après enquête, il s'avère que chaque victime était détestée dans son entourage. En fait, John Smith n'existait pas.
    (et le mari de Pocahontas alors ?).
    C'était les habitants de la ville, qui, lorsqu'ils ne supportaient plus un de leurs proches, l'assassinaient en signant 'John Smith', un nom super commun à Londres.

    Ben Yves Pichon, c'est pareil, c'est le nom d'un radar automatique.
    Sacré lui, va !

    (Bon, 90 euros pour 13 km/h au-dessus de la limite, ça fait mal quand même. Si vous voulez participer au soutien financier de la propriétaire de ce blog, merci d'envoyer les coordonnées de votre carte bancaire et sa date d'expiration à l'email situé sur le menu gauche. Merci de tout coeur.)

    Green Manor de Bodart et Vehlmann aux éditions Dupuis.


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  • Miracle des télécoms. Je viens de recevoir un coup de fil sur mon portable ... depuis la Chine.
    Malgré les années et les kilomètres, j'ai tout de suite reconnu sa voix.Et dire qu'il y a 6 ans, on habitait à 10 minutes à pied l'une de chez l'autre sous les alizés et la douceur d'un climat tropical.
    Et maintenant, on goûte chacune à la froideur et au stress des grandes mégalopoles mondiales. Elle, à Beijing et moi à Paris ...
    Allez N., apprends bien le chinois et reviens nous vite , tu fais encore partie de mes amis du top 5.

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  • Le Jazz et Massy.

    C'est quand même dingue que je passe plusieurs posts à expliquer que la télé nous prend pour des tebês alors que tout le monde le sait. Mais dès qu'il s'agit de parler de quelque chose qui me touche, je suis pratiquement incapable d'en sortir un mot de manière correcte.

    J'ai eu la claque de ma vie mercredi dernier. Concert de Madeleine Peyroux (prononcé à la manière de TSF-Jazz, ça donne Medelèène Péyreuss, un peu comme François Pérusse, sauf que ça n'a rien à voir). Bref, la dame est américaine, elle a vécu à Paris quelques temps. Donc elle parle bien français. Mais surtout, elle chante drôlement bien. Elle a un timbre et une technique vocale qui rappellent Billie Holliday. C'est plat comme comparaison, mais en même temps il faut l'entendre pour comprendre à quel point leurs voix sont similaires.

    Le concert

    Déjà, c'est dans une petite salle - le centre culturel Paul Baillart à Massy (et hop, pub discrète en passant).Un de ces lieux sympathiques en banlieue super culturé qui paie pas de mine de prime abord.
    On arrive avec ma copine. Erm le public, CSP ++, moyenne d'âge la 40aine voire 3ème âge. Avec ma copine, on se sent plus proche à ce moment de Diam's-laisse-moi-kiffer-la-vibe-avec-mon-mec que du reste de la salle :-).
    15 minutes de retard réglementaire, les lumières se tamisent. Et puis, ELLE arrive.
    Elle ne ressemble pas à l'image que je m'étais construite d'elle à partir de sa voix. Elle n'est ni grosse, ni noire. Elle porte un haut sans manches, je la trouve musclée, elle me fait plus penser à un déménageur. (whaah, la classe si Madeleine Peyroux pouvait m'aider à déménager :-) ). Et puis, surtout. Elle a une guitare.
    Et pas une guitare pour faire joli ou occuper ses bras comme Dorothée faisait avec sa guitare à Bercy ... Non, non, elle en joue vraiment. A sa droite, un pianiste/organiste dont les yeux ressortent à peine sous sa touffe de cheveux et sa barbe. Mais quel pianiste !... A sa gauche, un contrebassiste, qui joue des solos trop puissants. Il me fait penser au contrebassiste dans les Aristochats, sauf qu'il n'a pas de moustache, ni le poil bleu-mauve, et que c'est pas un chat. Mais typiquement, si Patrick Süskind l'avait entendu, il n'aurait jamais pu écrire la Contrebasse passke ce contrebassiste avait une place  aussi importante que Madeleine ou le pianiste. (chuis désolée, j'ai pas compris leurs noms quand elle les a présentés).
    Le reste, ça ne se décrit pas, ca s'écoute.

    Madeleine Peyroux, Careless love chez Rounder Records


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  • Elles sont trop droles. Je me retrouve trop dans leur (s)trip.

    Et pis elles ont tout plein de sites et elles dessinent trop bien.

    La preuve en images http://www.chabd.com/Carambole.html


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