Petite chronique d'une journée qui s'annonce aussi pourrie que le temps.
Mon lit, 3h30 a.m. J'ouvre un oeil, puis l'autre. Un bref regard désabusé sur mon portable. Non, pas de sms, ni de message sur mon répondeur. Oui, il est 3h30. Soit encore 5h30 à dormir avant mon réveil normal soit 330 minutes ou encore 1 081 800 secondes .
Impossible de me réchauffer.Pourtant j'ai allumé le chauffage. Mais c'est comme si le blizzard était rentré dans ma chambre.  J'ai enfilé mes grosses chaussettes de ski, mon collant qui chauffe, mon sous-pull d'esquimau parisienne. Rien à faire. Il fait trop froid. Je repense à ce verset de la Bible "De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ?". Mouais, c'est p-e pas le moment de réfléchir à des trucs pareils. Je sors l'artillerie lourde : mon sac de couchage avec lequel je fais des nuits à la belle étoile dans les Alpes (ok, c'est plutôt en été, mais il ne fait pas très chaud non plus). Aaaah, c'est mieux. Ca y est, je ressens la circulation du sang dans mes orteils. Je me tourne sur le côté gauche, puis sur le côté droit. Punaise, j'ai trop faim. Emmitouflé dans mon sac de couchage, je me traîne jusque dans la cuisine. Fais réchauffer du riz au micro-ondes, 2 minutes puissance maximum, faut que ce soit brûlant. Tiens, avant de regagner mon lit, un petit crochet par mon ordi, ai-je des mails ? Non, bien sûr. Ai-je des commentaires sur ce blog ? Je vous laisse deviner la réponse. Ai-je raison d'être devant cet ordinateur à 4h30 ?
Retour à la case "lit", le ventre plein, la température du corps qui va mieux. Retour dans les bras de Morphée.
Rhhah, il est 9h30. Je mate par la fenêtre de ma chambre, en espérant vainement qu'une tempête de neige ait tout emporté et m'empêche d'aller taffer. Où sont les arbres, la route, les gens ? Tout est recouvert par un épaix manteau blanc de neige.Je sors péniblement de mon lit, j'allume la radio, je vais mater sur Internet Météo-France, je revérifie si ma chef ne m'a pas laissé un message sur mon portable du genre "ne viens pas, c'est trop dangereux avec la neige, tu pourrais avoir un accident". Nada. Gar nichts. Quand j'habitais à l'île de la Réunion, au moindre petit vent, on disait "Attention, vigilance cyclonique" et on n'avait pas cours.C'était le bon vieux temps.
Maintenant... Bon, Météo-France indique qu'il vaut mieux éviter de prendre son véhicule et privilégier les transports en commun. Mdr, avec la grève de la SNCF aujourd'hui, c'est pas demain que je vais arriver au taff, déjà que je suis à la bourre.

La vie est injuste.

<mode snob>Fin Janvier, j'étais en Suisse, y avait pas assez de neige pour faire du ski. Début Mars, je bosse sur Paris, y a trop de neige sur les routes.</mode snob>

Petite pensée émue pour les SDF, les gens mal-logés et les prisonniers qui ont mis le feu à leur cellule pour protester contre les températures en prison.

Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser,
Plus je t'enlace
Plus j'aime t'enlacer !
Le temps qui passe
Ne peut rien y changer :
Mon cœur bat
Quand tu t'en vas,
Mais tout va bien
Quand tu reviens {Car...}
Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser !

J'ai cet air qui me trotte dans la tête depuis ce matin. Je cherche le nom de la chanteuse de jazz qui l'a repris récemment. (elle a une petite voix fluette à la Lisa Ekdahl mais c'est pas Lisa).
Je donne un bonbon à la menthe celui ou celle qui me retrouve l'interpréte et le nom de l'album. Merci !