• J'ai deux amours




    Le Jazz et Massy.

    C'est quand même dingue que je passe plusieurs posts à expliquer que la télé nous prend pour des tebês alors que tout le monde le sait. Mais dès qu'il s'agit de parler de quelque chose qui me touche, je suis pratiquement incapable d'en sortir un mot de manière correcte.

    J'ai eu la claque de ma vie mercredi dernier. Concert de Madeleine Peyroux (prononcé à la manière de TSF-Jazz, ça donne Medelèène Péyreuss, un peu comme François Pérusse, sauf que ça n'a rien à voir). Bref, la dame est américaine, elle a vécu à Paris quelques temps. Donc elle parle bien français. Mais surtout, elle chante drôlement bien. Elle a un timbre et une technique vocale qui rappellent Billie Holliday. C'est plat comme comparaison, mais en même temps il faut l'entendre pour comprendre à quel point leurs voix sont similaires.

    Le concert

    Déjà, c'est dans une petite salle - le centre culturel Paul Baillart à Massy (et hop, pub discrète en passant).Un de ces lieux sympathiques en banlieue super culturé qui paie pas de mine de prime abord.
    On arrive avec ma copine. Erm le public, CSP ++, moyenne d'âge la 40aine voire 3ème âge. Avec ma copine, on se sent plus proche à ce moment de Diam's-laisse-moi-kiffer-la-vibe-avec-mon-mec que du reste de la salle :-).
    15 minutes de retard réglementaire, les lumières se tamisent. Et puis, ELLE arrive.
    Elle ne ressemble pas à l'image que je m'étais construite d'elle à partir de sa voix. Elle n'est ni grosse, ni noire. Elle porte un haut sans manches, je la trouve musclée, elle me fait plus penser à un déménageur. (whaah, la classe si Madeleine Peyroux pouvait m'aider à déménager :-) ). Et puis, surtout. Elle a une guitare.
    Et pas une guitare pour faire joli ou occuper ses bras comme Dorothée faisait avec sa guitare à Bercy ... Non, non, elle en joue vraiment. A sa droite, un pianiste/organiste dont les yeux ressortent à peine sous sa touffe de cheveux et sa barbe. Mais quel pianiste !... A sa gauche, un contrebassiste, qui joue des solos trop puissants. Il me fait penser au contrebassiste dans les Aristochats, sauf qu'il n'a pas de moustache, ni le poil bleu-mauve, et que c'est pas un chat. Mais typiquement, si Patrick Süskind l'avait entendu, il n'aurait jamais pu écrire la Contrebasse passke ce contrebassiste avait une place  aussi importante que Madeleine ou le pianiste. (chuis désolée, j'ai pas compris leurs noms quand elle les a présentés).
    Le reste, ça ne se décrit pas, ca s'écoute.

    Madeleine Peyroux, Careless love chez Rounder Records


  • Commentaires

    1
    Nicolas
    Lundi 21 Mars 2005 à 09:20
    Et ça s'écoute en boucle...
    Parce que la voix est magnifique...
    2
    Mardi 22 Mars 2005 à 07:16
    ...
    Madeleine peyroux... Elle est américaine oké, mais du sud non ? Hum.... oké.. je disparais dans les limbes du net, chui fatigué de rire tant, avec mon humour trop marrant. (aïe pas sur la tête !!!) ^_^
    3
    raf
    Dimanche 3 Avril 2005 à 12:29
    non c'est pas vrai d'abord:(
    c pas un echec personnel d etre contrebassiste voyons!! c le plus bel instrument au monde! le jazz en particulier ne serait rien sans elle!! en tant ke bassiste moi meme, je suis vexee:(:( lol
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :