• Ceux du marketing. Une étude parmi tant d'autres où l'on montre comment on enrôle l'enfant dans notre société de surconsommation. Je sais, rien de nouveau, mais ça me choque quand même encore !
    L'étude dans son intégralité se trouve à cette adresse: http://www.univ-montp2.fr/~crego/cahiers/34.pdf

    Morceaux choisis :
    (...)
    « 3 en 1 », c'est à dire que lorsqu'une entreprise décide de s'attaquer au marché de l'enfant elle atteint, pour un individu ciblé, trois individus : deux réels et, en quelque sorte, un virtuel ! En effet, il est essentiel de prendre conscience du fait que l'enfant représente à lui seul un consommateur, un prescripteur et un futur consommateur.

    (...)
    L'enfant consommateur a des exigences que le chercheur et le praticien doivent prendre en compte. L'enjeu pour ces experts du marketing est ostensible : faire en sorte que l'argent de poche ou les sommes épargnées par l'enfant, comme est dépensé le salaire et l'épargne des adultes, soient destinés à l'achat de telle ou telle marque de produit. En ce sens l'enfant doit figurer comme un sous-segment (lui-même segmentable) de consommateurs, au même titre que le sont les consommateurs adultes.

    (...)
    L'enjeu que représente ce marché de prescripteurs est clair : les consommateurs sont soumis à un flux incessant de messages de types publicitaire et promotionnel, lequel flux favorise, cela a été noté précédemment, un effet de saturation. En ciblant l'enfant en tant qu'il est en mesure d'exercer une influence importante sur les décisions de la famille en matière d'achat, l'entreprise communique par l'intermédiaire de l'enfant.

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  • J'avais une image sympathique des élans : ils traînaient le traineau du Père Noël (ou bien étaient-ce des rennes ou alors des caribous, je ne l'ai jamais su. De toutes façons, le Père Noël est une invention des parents capitalistes qui compensent le manque de temps qu'ils devraient accorder  à leurs enfants en les couvrant de cadeaux 2 fois par an (anniv' + Noël) humour :-); si j'avais des enfants je ferais pareil ).

    Bref, lu sur l'AFP aujourd'hui : article disponible ici

     La mauvaise conduite des élans ivres ne fait plus rire les Suèdois

    STOCKHOLM (AFP) - Un élan ivre titubant et croquant les pommes pourries de votre jardin, cela peut sembler une plaisante anecdote à raconter à vos amis mais pour les Suédois qui se retrouvent chaque automne nez à nez face à ces bêtes en colère, ce n'est pas un sujet de plaisanterie.

    Une telle rencontre avec un élan intoxiqué peut, aussi étrange que cela puisse paraître, saccager votre salon et vous laisser sérieusement blessé, sinon moribond.

    Quelque 300.000 élans parcourent les forêts suédoises. Mais chaque automne, quelques uns de ces animaux s'égarent et se retrouvent dans les zones résidentielles où ils se repaissent de pommes fermentées tombées des arbres. D'ordinaire plutôt craintifs, les élans se transforment alors en brutes intoxiquées et agressives.

    Grand balourd, l'élan est de couleur marron foncé avec des bois massifs et arrondis, un long museau et une petite barbiche. Il peut peser jusqu'à 500 kilos bien que ses pattes soient étrangement longues et fines. Les accidents de la route avec les élans sont soigneusement répertoriés en Suède: il y en a eu très exactement 4.204 en 2003.

    Moins bien comptabilisés mais non moins terrifiants sont les rapports de police sur les élans ivres fracassant les baies vitrées des maisons, plongeant dans des piscines vides ou attaquant violemment des gens. "Il y a quelques incidents de la sorte chaque année", explique Henrik Falk de l'Association suédoise pour la chasse et la gestion de la vie sauvage.

    Pour la famille de Kari Lindeman de la ville de Karlskoga, dans le centre du pays, la rencontre fut une frayeur telle qu'il ne l'oubliera jamais. Kari regardait les dessins animés l'après-midi à la télévision avec sa fille âgée de 10 ans quand un élan a surgi par la porte du patio et s'est retrouvé hébété dans le salon.

    Après avoir renversé tous les meubles et s'être blessé par la même occasion, l'animal a finalement retrouvé la porte de sortie. "C'était terrifiant ... ça été une surprise totale. Nous ne vivons pas dans les bois mais dans le centre-ville où il y a seulement quelques arbres et nous n'avions jamais vu un élan dans les environs auparavant", a raconté M. Lindeman à l'AFP. "Ma fille est encore effrayée, elle n'ose pas sortir après la tombée du jour", dit-il.

    Des spécialistes de la vie sauvage, appelés pour abattre l'animal blessé, ont confirmé qu'il avait été intoxiqué par des pommes fermentées.

    Deux ans plus tôt, dans la même ville un autre élan a attaqué le petit Marcus, 8 ans, et sa soeur de 11 ans, Sara alors qu'ils jouaient tous les deux dans leur jardin. Sara avait réussi à s'enfuir mais Marcus s'était retrouvé, face contre terre, sous l'animal.

    "L'élan s'est tenu au dessus de moi et m'a poussé avec son museau. J'ai eu très peur et j'ai crié au secours", avait, à l'époque, raconté l'enfant à un journal suédois. Son beau-père avait menacé l'animal avec un balai mais l'élan en colère avait refusé de quitter le quartier, si bien que la police a fini par appeler des chasseurs pour le tuer.

    "Les élans ne sont normalement pas agressifs, ils sont timides. Mais une fois intoxiqués, ils ne sont plus inhibés. Et s'ils sont menacés ils se rebiffent", explique M. Falk. Selon lui, il vaut mieux éviter le contact avec ces animaux. "Si vous arrivez très près d'un élan et qu'il ne s'enfuit pas le premier, ne l'approchez pas (...) Grimpez à un arbre ou prenez la fuite", conseille-t-il.


    Je vais le commenter parce que normalement, si je me souviens bien de mes cours de droit on n'a pas le droit de citer un article brut comme ça sans payer de droit, sauf si on le commente ou qu'on en fait une critique.

    Commentaire : ben, je trouve ça trop drôle comme situation. (et désolée pour la petite fille traumatisée)


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  • C'est le coup classique : le goûter qu'on oublie dans son cartable. Du temps où j'allais à l'école, ça m'arrivait environ une fois par semaine. Quand c'était des "Savane", ca va, c'était rattrapable, sauf qu'ils avaient la tronche toute cabossée, aplatis entre deux classeurs et un livre de cours. Mais ça allait pas plus loin. Par contre, pour d'autres goûters, c'était plus délicat.

    On peut avoir quitté l'école mais expérimenter encore ce type de désagrément. C'est ce qui m'est arrivé deux fois en 8 jours, faut le faire.
    Mardi dernier, j'avais acheté des Pim's à la poire. D'habitude, ils ne font pas long feu, mais pour une fois, je m'étais restreinte pour faire durer le plaisir... et la boîte. Las, cette dernière s'est ouverte livrant ainsi sa précieuse cargaison au rouleau compresseur de mon agenda et d'une pochette plastique. J'étais trop dégoûtée mais j'ai quand même rattrapé les petits bouts de chocolat et de poire qui collaient à mon agenda et qui ont finalement terminé dans mon estomac. Si cette description vous répugne, c'est que vous n'avez jamais goûté à des Pim's à la poire, c'est pas possible autrement.

    La deuxième fois (aujourd'hui), c'était plus périlleux. Il s'agissait de bouts de mangue fraîche dans une boîte en plastique que j'avais eus vendredi dernier chez le Chinois. Bien sûr, cette petite boîte s'est ouverte, elle aussi et son contenu a trouvé que mon sac était bien confortable. Ca a juste eu le temps de fermenter pendant tout ce week-end. D'ailleurs, chuis trop dég' parce que vu comment ça sentait, la mangue au départ elle devait être trop sucrée, comme je les aime :-((

    Mais, je ne me suis aperçue de rien parce que, comme par hasard, j'avais apporté à manger au boulot aujourd'hui. Et je me demandais vraiment comment mes tortellini pouvaient empester autant. D'ailleurs, je crois bien que mes collègues de bureau devaient penser la même chose, mais ils n'ont rien dit :-)).

    Franchement, ils sont trop chous.

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  • Ca commence par un mail, puis un deuxième, ensuite viennent les sms un, deux, trois, un message sur mon répondeur, et encore un autre sms. Je pense qu'au bout de 6 absences de réponse de ma part, le message est clair.

    Pourtant, ce sont des sms sympathiques : bonne semaine, bon we, j'espère que tu vas bien,quoi de neuf dans ta vie etc ... Rien de bien méchant,ni de trop direct. Mais, je n'ai aucune envie de répondre. En fait, j'ai rien à lui dire. Sauf peut-être " tu me gaves, mais au fond, recevoir tant de sms me fait super plaisir. Donc merci."

    Ca me donne l'impression de ne pas être le dernier laideron sur Terre. Mais si ca se trouve, c'est
    Juste une illusion
    A peine une sensation.
    Qui dirige tes pas
    Et te montre du doigt
    Où tu vas où tu vas
    Juste une illusion 

    Jean-Louis Aubert, ca remonte le moral, y a pas à dire ;-)


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  • Je ne suis pas du genre à me plaindre ni à me lamenter sur mon sort. Quand une tuile me tombe dessus, j'essaie toujours de voir le côté positif de la chose. Même quand Murphy s'acharne sur moi avec sa loi  .

    Dimanche soir en a été une illustration flagrante. Zen, ma fille, zen.

    Vers 20h, après avoir maté le bofbof Gang de requins à Montparnasse, je rentre en voiture chez moi dans le 9-3. Crevée, vannée, ok c'est halloween et le lendemain c'est férié; mais j'ai vraiment aucune envie d'aller manger des crêpes chez un copain. J'ai juste envie de dormir, et manger quelques nems (euh dans l'ordre  normal d'une fille logique, c'est l'inverse). L'appel du sommier est inéluctable, je rentre donc rapidement chez moi.   Sur l'A 86, j'entends un petit bruit bizarre, mais rien d'alarmant. 45 minutes de route, j'arrive en bas de mon immeuble. Je fouille dans mon sac : pas de clés. J'ai dû les laisser à l'intérieur de chez moi et juste claqué la porte en partant le matin. (Oui, j'ai une porte blindée qu'on peut juste claquer sans fermer à clé. 9-3 oblige ? mais non !! c'est tout calme chez moi, faut arrêter de croire les médias, la porte blindée, c'est un héritage de l'ancien locataire).

    Bref calcul mental : où sont les doubles ? Le gardien n'en a pas (on ne  peut faire confiance à personne de nos jours ;-) ). Mon cousin en a un, mon frère aussi. Coups de fil à l'un et à l'autre. Bien sûr, ils sont branchés sur répondeur tous les deux.

    Première contrariété. C'est pas grave, c'est l'heure de se sustenter, et c'est connu qu'on est très irritable à jeun. Je me laisse tenter par le chinois d'en face - ca tombe bien, j'avais envie de nems tout à l'heure. C'est génial, je vais attendre tranquillement que les 2 lascars me rappellent tout en mangeant. La vie est belle, vive les nems.

    Mon cousin rappelle le premier. Loi de Murphy, c'est le seul soir de la semaine où il ne va pas squatter chez moi mais à Limoges. L'autre double est avec mon frère du côté de Montparnasse. "Ouais, ben tu peux venir chercher mes clés, pas de problèmes".

    OK, de toutes façons, j'avais pas d'autres solutions. C'est reparti pour 45 minutes de trajet (je commence à le connaître par coeur). Mais je m'installe bien, parce que la voiture, c'est bien, s'y sentir à l'aise, c'est mieux. J'enlève mes shoes (je conduis mieux pieds nus, oui oui). Whah trop cool, je vais profiter d'être au calme pour écouter le CD que m'a prêté un ami samedi  une compil de Nina Simone. J'adore. Et puis parenthèse musicale. Quitte à passer pour la dinosaure indécrottable, je trouve que Nina, Ella, Billie, Sarah, et puis je dirais Dee Dee aussi; c'est vraiment la classe au-dessus des Diana, Stacey, Lisa, Norah d'aujourd'hui . Y a rien à voir ! J'aime bien écouter de temps en temps un disque des 2e catégories, mais les premières ladies sus-citées, elles maîtrisent trop !!! Refermons la parenthèse des "c'était mieux avant"...

    Bref, me voilà au volant de mon bolide, prête à me refarcir le même trajet sens inverse. My baby don't care for shows, my baby don't care for clothes, etc... Le CD s'est arrêtée à la 20e seconde de la 2e plage. Véridique. Ca faisait à peine 2 minutes que j'avais quitté chez moi. J'étais dégoûtée, trop dégoûtée. La cassette adaptatrice a sauté à l'intérieur de manière inexplicable. Impossible de faire avance rapide, d'écouter la radio, de mettre une autre cassette. J'ai tout essayé pendant 10 minutes au moins (après sur l'autoroute, c'est un peu plus compliqué de jouer les techniciens pros de l'autoradio). J'ai même pas pleuré.

    Deuxième contrariété.
    Bref, je suis rentrée chez moi, il était environ 23h15. Le côté positif ? Je crois que j'ai amélioré mon temps de trajet moyen.

    Epilogue

    Murphy followed me. Ce matin, jusqu'à la machine à café du boulot. Si, si. J'en avais jamais parlé, mais cette machine ne m'aime pas. Elle ne prend jamais mes pièces. Je l'ai testé toute la semaine dernière. Je me suis dit que c'était parce que j'étais nouvelle, qu'elle avait ses chouchous, qu'elle voulait vérifier si j'étais forte psychologiquement, combien de temps j'allais tenir dans la boîte etc ...

    J'avais même trouvé un côté positif à ce refus : j'étais obligée de faire connaissance avec les gens de la boîte (au demeurant tous fort sympathiques) et de leur échanger mes centimes pour obtenir le précieux brevage, la potion magique des irréductibles du taff.

    Malgré ce refus de servir (c'est quand même une forme abjecte de discrimination  ! ); je n'avais pas encore craqué.
    C'est par hasard que j'ai découvert ce midi que mon enjoliveur arrière gauche s'était fait la malle. D'où le petit bruit sur l'A 86, dimanche soir.

    Je n'ai pas encore trouvé de point positif à cet évènement. Je vais bien, tout va bien ...


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