• Je vais bien, tout va bien (Méthode Coué)

    Je ne suis pas du genre à me plaindre ni à me lamenter sur mon sort. Quand une tuile me tombe dessus, j'essaie toujours de voir le côté positif de la chose. Même quand Murphy s'acharne sur moi avec sa loi  .

    Dimanche soir en a été une illustration flagrante. Zen, ma fille, zen.

    Vers 20h, après avoir maté le bofbof Gang de requins à Montparnasse, je rentre en voiture chez moi dans le 9-3. Crevée, vannée, ok c'est halloween et le lendemain c'est férié; mais j'ai vraiment aucune envie d'aller manger des crêpes chez un copain. J'ai juste envie de dormir, et manger quelques nems (euh dans l'ordre  normal d'une fille logique, c'est l'inverse). L'appel du sommier est inéluctable, je rentre donc rapidement chez moi.   Sur l'A 86, j'entends un petit bruit bizarre, mais rien d'alarmant. 45 minutes de route, j'arrive en bas de mon immeuble. Je fouille dans mon sac : pas de clés. J'ai dû les laisser à l'intérieur de chez moi et juste claqué la porte en partant le matin. (Oui, j'ai une porte blindée qu'on peut juste claquer sans fermer à clé. 9-3 oblige ? mais non !! c'est tout calme chez moi, faut arrêter de croire les médias, la porte blindée, c'est un héritage de l'ancien locataire).

    Bref calcul mental : où sont les doubles ? Le gardien n'en a pas (on ne  peut faire confiance à personne de nos jours ;-) ). Mon cousin en a un, mon frère aussi. Coups de fil à l'un et à l'autre. Bien sûr, ils sont branchés sur répondeur tous les deux.

    Première contrariété. C'est pas grave, c'est l'heure de se sustenter, et c'est connu qu'on est très irritable à jeun. Je me laisse tenter par le chinois d'en face - ca tombe bien, j'avais envie de nems tout à l'heure. C'est génial, je vais attendre tranquillement que les 2 lascars me rappellent tout en mangeant. La vie est belle, vive les nems.

    Mon cousin rappelle le premier. Loi de Murphy, c'est le seul soir de la semaine où il ne va pas squatter chez moi mais à Limoges. L'autre double est avec mon frère du côté de Montparnasse. "Ouais, ben tu peux venir chercher mes clés, pas de problèmes".

    OK, de toutes façons, j'avais pas d'autres solutions. C'est reparti pour 45 minutes de trajet (je commence à le connaître par coeur). Mais je m'installe bien, parce que la voiture, c'est bien, s'y sentir à l'aise, c'est mieux. J'enlève mes shoes (je conduis mieux pieds nus, oui oui). Whah trop cool, je vais profiter d'être au calme pour écouter le CD que m'a prêté un ami samedi  une compil de Nina Simone. J'adore. Et puis parenthèse musicale. Quitte à passer pour la dinosaure indécrottable, je trouve que Nina, Ella, Billie, Sarah, et puis je dirais Dee Dee aussi; c'est vraiment la classe au-dessus des Diana, Stacey, Lisa, Norah d'aujourd'hui . Y a rien à voir ! J'aime bien écouter de temps en temps un disque des 2e catégories, mais les premières ladies sus-citées, elles maîtrisent trop !!! Refermons la parenthèse des "c'était mieux avant"...

    Bref, me voilà au volant de mon bolide, prête à me refarcir le même trajet sens inverse. My baby don't care for shows, my baby don't care for clothes, etc... Le CD s'est arrêtée à la 20e seconde de la 2e plage. Véridique. Ca faisait à peine 2 minutes que j'avais quitté chez moi. J'étais dégoûtée, trop dégoûtée. La cassette adaptatrice a sauté à l'intérieur de manière inexplicable. Impossible de faire avance rapide, d'écouter la radio, de mettre une autre cassette. J'ai tout essayé pendant 10 minutes au moins (après sur l'autoroute, c'est un peu plus compliqué de jouer les techniciens pros de l'autoradio). J'ai même pas pleuré.

    Deuxième contrariété.
    Bref, je suis rentrée chez moi, il était environ 23h15. Le côté positif ? Je crois que j'ai amélioré mon temps de trajet moyen.

    Epilogue

    Murphy followed me. Ce matin, jusqu'à la machine à café du boulot. Si, si. J'en avais jamais parlé, mais cette machine ne m'aime pas. Elle ne prend jamais mes pièces. Je l'ai testé toute la semaine dernière. Je me suis dit que c'était parce que j'étais nouvelle, qu'elle avait ses chouchous, qu'elle voulait vérifier si j'étais forte psychologiquement, combien de temps j'allais tenir dans la boîte etc ...

    J'avais même trouvé un côté positif à ce refus : j'étais obligée de faire connaissance avec les gens de la boîte (au demeurant tous fort sympathiques) et de leur échanger mes centimes pour obtenir le précieux brevage, la potion magique des irréductibles du taff.

    Malgré ce refus de servir (c'est quand même une forme abjecte de discrimination  ! ); je n'avais pas encore craqué.
    C'est par hasard que j'ai découvert ce midi que mon enjoliveur arrière gauche s'était fait la malle. D'où le petit bruit sur l'A 86, dimanche soir.

    Je n'ai pas encore trouvé de point positif à cet évènement. Je vais bien, tout va bien ...


  • Commentaires

    1
    Sam
    Mercredi 3 Novembre 2004 à 14:31
    courage!!
    la premiere phrase m'a fait sourire :)
    2
    Malaga1 Profil de Malaga1
    Mercredi 3 Novembre 2004 à 16:05
    Ah ah ah
    on n'est pas obligé de raconter des trucs vrais sur un blog.

    :-p
    Cher ex-colloc, c'est l'avantage de vivre toute seule, on a personne sur qui déverser sa colère, donc on keep cool :).
    ciao
    3
    raf
    Dimanche 7 Novembre 2004 à 14:50
    comen ca chari entre freros!!
    mais il é tré bien gang de requins!! (lol je sais c pa le principal....)
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