• On va voir ce que t'as dans le ventre, c'est sûrement ce qu'ont dû penser les gueux de Lussaud. Bon ce serait drôle si il n'y avait pas eu  blessures physiques et dépôt de plainte . Pierre Jourde que l'"élite" parisienne  connaît depuis qu'il a dénoncé et descendu le petit microcosme incestueux dans lequel baignent jury, critique, auteur et journaliste littéraire dans la littérature sans estomac , a écrit plusieurs romans. Dont Pays perdu , qui n'est pas tendre avec une certaine France d'en Bas . .

    Manque de bol, les paysans savent lire de nos jours et n'ont pas apprécié le portrait apparemment peu ragoûtant que l'auteur a dressé d'eux. Sur France-infos, c'était radio-trottoir dans le village de Lussaud, on y interviewait les villageois qui s'y sont reconnus.
    (avec un fort accent du Massif Central) "bah voui. Quand-t-on sy reconnait, ch'sa fait mal. On se sent comme sali".
    Aucune forme de repentance.

    Et je me dis: c'est bien triste. Ils n'ont répondu qu'avec les seuls moyens qu'ils avaient, qu'ils connaissaient: le langage de la force. Du coup, ça accentue le caractère "grossier personnage". D'autres personnes avec plus de moyens et d'études peut-être auraient peut-être engagé des poursuites judiciaires contre l'auteur pour diffamation ou qqchose y ressemblant.
    Je ne cautionne aucunement l'action violente de ces personnes. Elles auraient dû saisir la justice au motif que leur honneur a été sali.

    Néanmoins, le premier à avoir dégainé et ce de manière assez virulente reste Pierre Jourde. Et la portée de ses coups se chiffre en milliers de pages imprimées. Cette estocade a été couronnée de succès (il a obtenu pour ce roman le prix Générations du roman 2003).
    Pour autant, peut-on construire sa réussite sur la misère sociale des gens ? Existe-t-il des phrases de destruction massive encore plus dangereuses qu'une baffe ?
    Je laisse la question en suspens, n'ayant malheureusement pas lu l'ouvrage.


    Quoiqu'il en soit, je condamne fermement la réaction des villageois.
    Et les hérauts de la liberté d'expression à tout prix, qu'ils aillent se brosser. (à sa place, j'aurais peut-être écrit une vraie fiction ou fait en sorte qu'on ne puisse pas identifier des personnes...)


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  • Merci à ProfParmiDautres . Je dois encore me livrer ;)

    Une seule des affirmations ci-dessous est fausse. Laquelle ?

    1) Je ronfle plus fort que mon père.
    2) Je raffole de la Marmite au petit-déjeuner.
    3) J'ai bien un piercing au nombril mais pas les oreilles percées !
    4) Mon arrière-grand-père a exposé au Louvre.
    5) J'ai mangé des os de porc en Chine.
    6) J'ai eu comme prof Ignacio Ramonet, le directeur général du Monde Diplomatique
    7) J'ai su lacer mes lacets vers 9 ans :-(
    8) L'amour vrai attend, j'adhère totalement à ce que fait ce lobby .

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  • Au rayon collusion journalistes/politiques

    Portrait de François Hollande 
    par la journaliste de Paris-Match Valérie Trierweiler.
    L'article est intitulé "Tout roule pour François Hollande" daté de Décembre 2004.
    Après les révélations de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin sur les blessures "secrètes" de Mme Royal   quel sera le titre du prochain article ... "Tout coule pour le PS" ?

    Et si vous ne comprenez rien au billet, c'est que vous ne lisez pas assez la presse people ;-)

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  • Je vois pas pourquoi on en fait tout un plat ;-) (l'article ne précise pas à quelle sauce il a été mangé hihihihi)
     
     
    Par Liberation.fr (d'après AFP)

    Mark McGowan, un artiste britannique, a mangé hier un corgi, chien préféré de la reine Elisabeth II qui en posséde plus de 30. Il entendait ainsi protester contre la mort présumée violente en janvier d'un renard tué par un groupe de chasseurs incluant l'époux de la souveraine, le prince Philippe.

    L'artiste britannique, familier de ces pratiques pour avoir lors d'une précédente performance artistique avalé un cygne, a mangé en compagnie de Yoko Ono, la veuve de l'ex-Beatle John Lennon, un chien, mort en élevage, et a précisé qu'il avait un goût «vraiment, vraiment écoeurant».

    «Certains vont trouver ce geste choquant et de mauvais goût, mais je le fais pour qu'on prenne conscience de l'incapacité de la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA) à poursuivre le prince Philippe et ses amis pour avoir tiré sur un renard en début d'année et l'avoir laissé se débattre pendant cinq minutes avant de le frapper à mort à coups de bâtons», a déclaré l'artiste.

    La RSCPA, chargée de poursuivre les auteurs de violences faites aux animaux, a annoncé ne détenir «aucune preuve» sur une éventuelle mise à mal du renard. L'autopsie ayant révélé que l'animal était «mort par balle» et qu'«aucun trauma ni blessures n'avaient été relevés».

    Le seul témoin susceptible de corroborer la version des faits présentée par quelques médias a refusé de s'exprimer.


    7 commentaires
  • AU lieu d'avoir un tantinet un recul et un peu de dignité, les charognards du Monde pondent un article désespérement creux sur la réaction de M. Juppé.
    Ils s'attendaient à quoi franchement ?
    "Je suis content d'être évincé du gouvernement à cause d'une règle débile?"
    Ils feraient mieux de trouver des sujets avec de la vraie info.
    Mais bon, c'est du journalisme à la française.
    J'ai l'impression de lire la rubrique Psychologie d'un magazine féminin avec l'analyse des signes d'une dépression, un "masque de sérénité qui ne trompe plus personne", "il s'est mué en une boule de ressentiment".
    Je pense que si j'avais écrit pareil article pendant mes études j'aurais eu au mieux un 1/20 au pire une remarque du genre "cet article aurait été plus pertinent dans Télé 7 jours". (ne vous moquez pas, j'ai déjà eu ce commentaire sur un article que j'ai rendu une fois !)

    Alain Juppé aux journalistes : "Si je pouvais crever, vous seriez contents"

    LE MONDE | 19.06.07 | 14h43  •  Mis à jour le 19.06.07 | 14h43

        
    Le Juppé nouveau est reparti, comme il était venu. Par la grâce de son retour au gouvernement, l'homme était apparu affable et conciliant, à mille lieues de son image de responsable politique cassant, sûr de lui et autoritaire. Comme émoussé après l'exil canadien qui semblait avoir agi sur lui comme une thérapie, il disait avoir beaucoup appris sur lui-même. Mais, au lendemain d'une sévère défaite électorale dans son fief bordelais qui l'oblige à quitter un ministère construit à ses mesures, il s'est mué en une boule de ressentiment.


    Assistant, lundi 18 juin, à l'inauguration du salon des vins et spiritueux Vinexpo, à Bordeaux, il a refusé de livrer le moindre commentaire aux journalistes qui l'attendaient sur place, les renvoyant à ses déclarations de la veille, saluées à droite comme à gauche pour leur dignité.

    Mais il leur en a assez dit pour laisser deviner l'ampleur de son désarroi. Et son incompréhension face à ce revers qui signe peut-être la fin de sa vie politique. Visage fermé, s'efforçant d'afficher ce masque de sérénité qui ne trompe plus personne, il a lâché à la presse : "Ce que vous voulez, c'est que j'aille très mal, c'est cela qui vous exciterait. On sent une délectation amusante." Il ajoute encore : "Si je pouvais crever, vous seriez contents."
    TENTATION DE VENISE

    Face à ces signes de dépression, ses amis ont cherché à le réconforter. Pressentant une nouvelle "tentation de Venise" comme celle qui avait suivi sa démission du poste de premier ministre en 1997, ils sont tentés de la prévenir. "Ne sois pas tenté par la posture tragique du tout ou rien, lui a expliqué l'un de ses proches. Tu as une légitimité, les Bordelais ont besoin de toi."

    M. Juppé, qui réunira son conseil municipal mercredi 20 juin, laisse planer le doute sur son désir de demeurer maire de Bordeaux. "Il se comporte comme un homme qui veut tout plaquer", se désole un des amis.

    Du coup, l'UMP s'inquiète et souhaite que l'homme blessé de la droite consente un ultime effort pour son camp en allant au bout de son mandat de maire et en conduisant la liste UMP aux prochaines municipales. Lundi, la majorité municipale l'a pressé de rester à son poste. "S'il quitte la mairie maintenant, c'est foutu pour 2008", calcule un élu aquitain. Un effort ? Pour M. Juppé, il ne pouvait s'agir que d'un nouveau sacrifice.
    Philippe Ridet



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