Il y a trois choses qui sont trop merveilleuses pour moi, et même quatre que je ne comprends pas :
la trace de l'aigle dans les cieux, la trace du serpent sur le rocher,la trace du navire au milieu de la mer et la trace de l'homme chez la jeune femme.

(Proverbes 30.18-19)

J'aime bien la façon dont la Bible raconte les choses.

C'est le grand retour de Benny Hill. Après Benny Hill au Formule 1 , ma vie c'est Benny Hill au boulot. J'ai le chic pour me rendre ridicule devant mes collègues. Mon taux d'amour-propre est proche du zéro, on va dire epsilon pour l'instant.

• Première gaffe :

J'en avais déjà parlé, je crois. J'ai perdu toute crédibilité professionnelle, lorsque assise sur le trône j'ai vu les yeux eberlués d'une collègue qui déboulait dans le lieu où j'avais besoin d'intimité. J'avais oublié de verrouiller la porte.

• Deuxième gaffe :

Je devrais refuser de pique-niquer avec des collègues dehors. Surtout quand c'est un fallafel bien rempli dont la moitié des ingrédients essaient de s'échapper du pain. Malaga en action pour manger un truc pareil, c'est super super salissant. Résultat, je n'écoute pas la conversation, trop concentrée pour ne pas m'en mettre partout. Honte absolue bien sûr quand mon gentil collègue me sort: "euh, t'as encore un peu de sauce sur ton visage, là, là et là ..."

• Troisième gaffe :

Toujours le pique-nique avec des collègues. On est posés tranquillement à l'ombre des jeunes arbres en fleur. Et puis on se remotive pour repartir travailler. On est 5, personne ne regarde où il met ses pieds mais bien sûr, le seul excrément canin il est pour moi. En plus, c'était une des pires espèces de crotte qu'on peut trouver: une grosse déjà sèche à l'extérieur mais encore bien fraîche à l'intérieur. Celles qui puent le plus, faut croire.
J'ai couru laver tout ça à grande eau. Je pense que pendant quelques jours, je vais considérer mon pied comme un élément étranger de mon corps, genre une greffe susceptible de faire l'objet d'un rejet.

Bah, l'humilité, ça a du bon parfois.

Ca sent la rentrée tout ça
de Paul Woodward.
A voir ici.

Hier, elle n'était pas seulement virtuelle. (une minute de silence pour le jeu de mots que j'ai mis 2 jours et demi à trouver, merci. En plus avec une diérèse svp. )

J'ai vu Colline en vrai ! J'espérais bien vous glaner un scoop du genre "Colline emploie un nègre pour écrire son blog" ou encore "Colline est en réalité un homme d'une cinquantaine d'années".
Mais malheureusement rien de tout ça, Colline ressemble à son blog : elle est drôle et elle parle beaucoup :-))). Hé ouais.

RDV était pris à 14h sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés hem ... Décalage horaire et retard légendaire (entièrement de ma faute) obligent, nous nous sommes retrouvées à 14.45, hem hem.
Petite promenade sympa sur le sable contre vents et marées. J'arrivais à placer quelques mots entre deux bourrasques et mes cheveux qui me rentraient dans les yeux et la bouche.
Puis en tant que femmes de lettres (une enseignante en français et une journaliste, la classe man !...), nous nous sommes fixées comme but de notre promenade un haut lieu culturel de la ville: la médiathèque !
En réalité, c'est le genre d'endroits où les WC sont propres et gratos. (Ouhla désolée Colline, je crois que là je viens de casser notre image de filles culturées, faudra y remédier).
Tentative de diversion pour montrer qu'on n'est pas là que pour trouver pipi-room. Je me rabats sur une BD : Thorgal,que je lis jamais en temps normal, Colline est au rayon "techniques chimiques et connexes" (je trouve qu'elle se la pète un peu quand même ;-)))

Visite terminée, nous sortons et retrouvons son homme pour aller boire un thé vert à la pêche (si si, c'est possible. Enfin... presque) et refaire le monde. Comme je me rappelle que son homme est musicien, j'embraye "hey, j'ai fait de la flûte à bec pendant 10 ans". Petit rire gêné de l'assistance puis silence à table."Hey, mais j'en ai fait en dehors de l'école !". A voir leurs mines, c'est encore pire, mon cas s'aggrave.

On s'est dits RDV dans 10 ans, même jour, même heure, même pomme. On verra quand on aura 30 ans. Euh ... la trentaine, c'est dans moins de 10 ans ! Gniiiii. O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! Bruel et Corneille côte à côte, niveau érudition, on fait rarement mieux. Vive les médiathèques ! Et à bientôt dans le 9-3 Colline ...

(il part en vrille ce post, et alors ?)

Au ciné, y a les navets et y a une race pire encore : les navetissimes. Plus navet qu'un navet.
Quand ma copine C. m'avait sorti le nom du film, je m'étais dit déjà que c'était bizarre que j'en n'ai pas entendu parler, mais bon, chuis pas non plus une cinéphile accomplie. En plus, je déteste les films d'horreur, mais je sais que C. adore ça et comme je la vois une fois par an ...
"La maison de cire" , dans le genre il ne rate aucun cliché du film d'horreur : la blonde à moitié dénudée qui court dans la forêt, les personnages complètement débiles qui restent dans la maison qui fait peur, le chasseur qui aime la viande faisandée encroûté dans l'Amérique profonde.
Bref, le pire c'est que ça m'a fait peur.
Le pire, c'est qu'en ce moment je suis toute seule dans la maison de mes parents. Peut-être que les mannequins du Musée Grévin vont venir ce soir me trépaner à coup de hache. Génial ...