C'est le grand retour de Benny Hill. Après Benny Hill au Formule 1 , ma vie c'est Benny Hill au boulot. J'ai le chic pour me rendre ridicule devant mes collègues. Mon taux d'amour-propre est proche du zéro, on va dire epsilon pour l'instant.

• Première gaffe :

J'en avais déjà parlé, je crois. J'ai perdu toute crédibilité professionnelle, lorsque assise sur le trône j'ai vu les yeux eberlués d'une collègue qui déboulait dans le lieu où j'avais besoin d'intimité. J'avais oublié de verrouiller la porte.

• Deuxième gaffe :

Je devrais refuser de pique-niquer avec des collègues dehors. Surtout quand c'est un fallafel bien rempli dont la moitié des ingrédients essaient de s'échapper du pain. Malaga en action pour manger un truc pareil, c'est super super salissant. Résultat, je n'écoute pas la conversation, trop concentrée pour ne pas m'en mettre partout. Honte absolue bien sûr quand mon gentil collègue me sort: "euh, t'as encore un peu de sauce sur ton visage, là, là et là ..."

• Troisième gaffe :

Toujours le pique-nique avec des collègues. On est posés tranquillement à l'ombre des jeunes arbres en fleur. Et puis on se remotive pour repartir travailler. On est 5, personne ne regarde où il met ses pieds mais bien sûr, le seul excrément canin il est pour moi. En plus, c'était une des pires espèces de crotte qu'on peut trouver: une grosse déjà sèche à l'extérieur mais encore bien fraîche à l'intérieur. Celles qui puent le plus, faut croire.
J'ai couru laver tout ça à grande eau. Je pense que pendant quelques jours, je vais considérer mon pied comme un élément étranger de mon corps, genre une greffe susceptible de faire l'objet d'un rejet.

Bah, l'humilité, ça a du bon parfois.