Un
film magnifique de Sofia Coppola qui date de 2000.
Elle y exprime de manière géniale le mal-être de l'adolescence par lequelle on passe tous avec plus ou moins de difficultés.
C'est la première chose à laquelle m'a fait penser la
triste actualité immédiate Tous les médias vont pérorer pendant 2 semaines sur le phénomène bloggesque. Cette adolescente déboussolée avait en effet annoncé son suicide sur son blog. Comment auraient dû réagir ses internautes lecteurs ?
Pas facile de démêler ce qui relève du vrai, du faux, de l'emphase, de la rhétorique ou de la simple thérapie de l'écriture.
En ce qui me concerne, c'est vrai que ces derniers mois, j'étais persuadée que personne ne m'aimait (à part toi Maman, je sais, mais je te compte à part ;-) ). Bref, c'était pas la joie.
Et puis, j'ai lu ça :
A peine ai-je dit : "je vais perdre pied"
que dans ton amour, Eternel, tu m'as soutenu
Lorsque des pensées en foule s'agitaient en moi
Tes consolations m'ont rendu la joie (P 94. 18-20)
et puis
Éternel! tu me sondes et tu me connais,
Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel! tu la connais entièrement.
Tu m'entoures par derrière et par devant
Et tu mets ta main sur moi. (Ps 139.1-10)