Une fois n'est pas coutume, je voulais me vider la cervelle dimanche soir avec un bon film américain sur TF1 : Spygame avec lovely Braaad et Robert Redford. Las, il n'y en avait que pour Jacques Villeret. D'ordinaire, je me réjouis qu'on déprogramme un film américain pour un français : cocorico. Mais là, il n'y en avait QUE pour lui. Sur la 1, la 2, et la 3, Jacques par ci, Jacques par là. Imaginez un instant que j'eu été allergique à Jacques Villeret, hein hein ? J'aurais pu faire une crise d'asthme :-)
C'est ce que je reproche aux médias français : le manque d'audace et d'imagination. A part Arte parfois, sinon le reste des chaînes hertziennes (non, je ne fais pas encore partie de ces privilégiés câblés) a pour stratégie : "je te copie mais en fait c'est moi qui ai eu l'idée en premier".
J'ai jamais dit que je n'aimais pas "le Dîner de cons". Mais si les 17 premières fois, c'est drôle, la 18ème l'est beaucoup moins.
Et puis, j'ai la désagréable sensation qu'on n'encense les artistes qu'à leur mort. C'est vrai qu'il est mort jeune (53 ans, c'est super tôt !) et qu'il a eu deux Césars. Mais tant que vous êtes vivants, y a pas grand monde pour le répéter que vous êtes génial.Et puis, j'ai l'impression aussi que tout le monde (je parle des SMS d'affection qui arrivaient sur "On ne peut pas plaire à tout le monde") était étonné qu'il puisse mourir.
Ben on va tous mourir un jour, je ne vois pas où il est le problème ...