C'est l'histoire de Bernard, le petit canard. Il vivait tranquillement sa vie, joyeux, dans un des étangs d'une commune de l'Ain. (OK, elle était très facile celle-là :-)). Sa seule distraction dans la vie, c'était la natation, la course entre autres Anatidés - faut pas croire je me suis documentée ;-), la cour à ses demoiselles les canes.
Hélas, triple hélas, par un beau matin de Février, on retrouva son pauvre petit corps tout glacé. Des dizaines de scientifiques de haut niveau se penchèrent sur son cas, pratiquèrent moult examens en tous genres sur sa dépouille mortelle et ainsi tomba le terrible diagnostic: terrassé par le H5N1.
N'empêche, si ce n'est pas la classe ça ... Vivre en anonyme toute une existence morne de canard dans la Bresse . Et finir à la Une de tous les journaux avec une épitaphe célèbre: 1ère victime de la grippe aviaire en France.
Ca a rien à voir, mais en même temps si ;-). Je me rappelle d'une discussion entre amis suite à la proposition de notre bien-aimé président d'offrir des funérailles nationales au dernier poilu qui clamsera. Si j'étais une des 4 ou 5 poilus en vie, je ne sais pas comment je vivrai cette attente. Tous les jours, je téléphonerai aux maisons de retraite concurrentes pour prendre des nouvelles ou bien j'irai lire la rubrique nécrologie pour voir si j'aurais une chance d'avoir ces obsèques nationales. A chaque décès de mes compagnons, je verrai mes espoirs de popularité augmenter. Et le pire à mon avis, ça sera quand il n'en restera plus que 2. Le premier mourra dans l'oubli. Et le dernier qui aura tenu bon, aura tous les honneurs.Life's unfair, clearly. So is death.
vison de la chose... sympa a lire en tout cas ce petit texte