• Et surtout surtout, pour dans 5 ans, déplacer le repas de famille annuel en dehors des 2 tours de la présidentielle.
    Entre les uns pour qui S. est une bouffonne et les autres pour qui S. est un facho, je ne vous dis pas la joie.
    En entrée, en fromage, en dessert: Sarkolène et Ségozy en veux-tu en voilà.

    C'est le problème de la famille que tu vois une fois une fois par an. Une fois qu'on s'est lamenté sur le mois d'avril le plus chaud depuis 1950 , il ne reste plus que l'actualité de service.
    Pitié.

    A part ça, ces petits jours de viaduc étaient bien sympas.

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  • Assise sur mon banc, je les scrute.
    J'admire. Leur émerveillement devant un pauvre toboggan. Leur dynamisme. Leur capacité à inventer des millions d'histoires avec un petit pâté de sable. Leur spontanéité. Leur enthousiasme pour un banal manège.
    Leurs yeux brillent d'excitation à la vue dudit manège. Je m'interroge.
    A quel moment ai-je perdu cette fraîcheur ? Pourquoi suis-je autant blasée ? Est-ce que moi aussi, je ne serai pas devenue comme ces vieilles mémées aigries de la vie, incapables de profiter des petits plaisirs (à mon niveau on s'entend - je n'allais quand même pas glisser sur le toboggan même si l'envie me démangeait furieusement ;-)).

    Pour moi, un manège, à part la triste actualité, cela ne m'évoque rien ...
    Suis-je grave docteur ? Ou alors les portes de l'enfance me sont-elles définitivement fermées ? (sniff sniff)


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