Les pouvoirs publics s'émeuvent de la dernière boulette d'un légionnaire un peu trop zélé et démonstratif qui a involontairement réduit en cendres 1077 hectares  de garrigue.

Le malheureux soldat dont on décline l'identité et l'origine a un profil facebook. Et y a pas à dire, la photo parle d'elle-même. J'aime bien aussi les célébrités dont il est fan: Rémi Gaillard. Oui, Rémi Gaillard le gai luron dont le credo est "c'est en faisant n'importe quoi, qu'on devient n'importe qui". Tu l'as dit, bouffi !

(PS: désolée pour les amis de P.F qui apparaissent sur son profil FB, mais faudra comprendre un jour que FB, c'est le maaaaal. Et que les données personnelles sont des points faibles qu'il faut protéger au même titre que la patrie)

>> d'autres faits d'armes peu glorieux...

Parce que la banlieue du 93 n'est pas la seule à subir les poncifs des journaleux en mal d'inspiration.
Lire sur le Figaro >>
A propos de 4 soeurs qui vivent à Fleurbaix (62) et qui ont toutes décroché une mention TB à quelques années d'intervalle.
"Si les Fleurbaisiens aiment les frites au vinaigre, ils font aussi des enfants intelligents."

Suis-je la seule à trouver cette figure de style bien lourde ?

Lu sur le Parisien aujourd'hui après un affrontement entre bandes qui a fait un mort.

INFO LE PARISIEN/AUJOURD'HUI EN FRANCE. Un jeune homme de 20 ans est mort dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir été blessé par balle à la tête au cours d'une fusillade, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Selon une source policière et une autre source proche de la mairie de Saint-Ouen, la victime, John G., d'origine africaine, a été retrouvé inanimée par la police, rue Saint-Denis, suite à une rixe qui se serait déroulée entre deux bandes rivales.

Grièvement blessé, le jeune homme a été immédiatement transporté à l'hôpital Saint-Anne à Paris (XIVe), où il est décédé lundi matin, vers 7h20. Son corps a été transféré à l'hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). Le SDPJ de Seine Saint-Denis, chargé de l'enquête, a interpellé deux hommes durant la nuit.

Le jeune homme, domicilié à Paris (rue des Poissoniers, XVIIIe), avait grandi dans le quartier Garibaldi à Saint-Ouen. Sa famille était également bien connue dans la commune.

Pour sa part, la mairie de Saint-Ouen a souhaité annuler le feu d'artifice programmé le 13 juillet au soir. Les festivités devaient se tenir dans un parc à quelques mètres seulement du lieu où le corps du jeune homme a été retrouvé par la police.

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Hmm d'origine africaine, ça veut dire quoi ce truc ? Etait-il béninois, égyptien, sud-africain, comorien ou kenyan ? Vivait-il à la campagne, dans des grands buildings, dans la brousse, dans la savane ou le désert ? C'est comme si je disais que Sarko est d'origine européenne. Je suspecte les journaleux en place d'avoir voulu dire qu'il était noir. C'était si dur à écrire ? C'est horrible de voir que cet adjectif est connoté de manière si négative qu'on n'est même pas capable de l'utiliser pour décrire une réalité due à une concentration de mélanine plus grande dans la peau.
Supposons que les journaleux aient écrit "la victime, John G, noire", on aurait eu une avalanche de commentaires politiquement corrects outrés de cette mention. De toutes façons, noir ou blanc, devant la mort on est tous égaux franchement. Donc cette questions subsiste, pourquoi avoir tenu à préciser son origine ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Si on regarde le contexte, on voit qu'il s'agit d'affrontement entre bandes rivales. Bouh, c'est encore ces immigrés mal assimilés qui rapportent les luttes qu'ils accomplissaient déjà entre tribus primitives dans leurs pays ! Ils ont demandé leur indépendance, qu'ils ne viennent pas nous embêter avec leurs conflits ethniques.

C'est caricaturé sûrement mais voilà le cheminement de la pensée du banlieusard moyen blanc qui lit ce genre de torchon. Vous allez dire que je suis paranoïaque, que de toutes façons le racisme anti-blanc existe aussi dans nos banlieues, que la police a déserté ces zones de non-droit. Et vous avez sûrement raison dans un sens. Le but de ce billet n'est pas de dédouaner les bandes de jeunes qui méritent la prison pour homicide ou dégradations de biens. Mais je voulais juste souligner la responsabilité des journaleux dans la présentation de faits par le biais qu'ils peuvent induire par une mention toute ridicule, le discrédit qu'ils jettent sur l'ensemble de la profession par ce manque de rigueur.

Si vous restez sceptique quant à la pertinence de cet avis, pensez à la disparition de Typhaine la petite fille dont on ne retrouve plus la trace à Maubeuge depuis le mois de Juin 2009. En l'absence d'indices tangibles ni de pistes privilégiées, les journaleux ont réalisé le portrait de la mère. Ils se sont longuement attardés à la décrire de manière classique dans l'imaginaire collectif pour une personne du Nord : issue d'une famille nombreuse, avec peu d'instruction, pauvre. Vous pensez qu'on aurait eu ce type d'articles si la maman avait habité Marseille ou Toulouse ?

Pauvre presse française, qui faute de moyens, se passe d'investigation mais joue sur des préjugés bien ancrés... C'est bien triste tout ça.