Black trombone
Monotone
Le trombone
C'est joli
Tourbillonne
Gramophone
Et bâillonne
Mon ennui

Black trombone
Monotone
Autochtone
De la nuit
Dieu pardonne
La mignonne
Qui fredonne
Dans mon lit

Black trombone
Monotone
Elle se donne
à demi
Nue, frissonne
Déraisonne
M'empoisonne
M'envahit

Black trombone
Monotone
C'est l'automne
De ma vie
Plus personne
Ne m'étonne
J'abandonne
C'est fini

Serge Gainsbourg, Black trombone

Promis, j'écrirai un post sur l'homme à la tête de chou. Plus tard.

Chers Bloïc, Cyril Fievet, Jean-Marc Morandini et autres stars de la blogosphère, chaud devant: j'arrive !!

Amis lecteurs, vous pouvez dorénavant me vouvoyer, figurez-vous que j'ai été citée par Ouest-France, le premier quotidien régional de France ! Dans toutes les éditions du Mercredi 22 Février, page 38, voui, voui, Madame.
Enfin, "citée", c'est un grand mot, puisqu'il n'y avait aucune mention de l'adresse de ce blog ... juste son contenu et ses commentaires :-)

Après avoir épuisé l'automne des idées, cherché en vain à proposer des sujets hautement culturels, intelligents et pertinents, j'ai enfin trouvé ce qui attirait les lecteurs.
Du sexe, de la violence et du rock'n'roll, euh en fait ça, c'était déjà pris, je me suis donc rabattue sur Yves Pichon, le loup blanc de la gendarmerie nationale. C'était un billet que j'avais écrit il y a presque un an mais qui grâce à Google fait encore d'heureux lecteurs. Parmi eux, à mon avis, une bonne centaine de kékés pour qui vitesse rime avec virilité et pour qui les limitations de vitesse ne sont là que pour soutirer de l'argent aux pauvres-contribuables-que-nous-sommes-c'est-degueulasse-de-voir-comment-l-Etat-est-malhonnête, etc...

Voilà, alors je voulais remercier:
- Aurélie Lemaître, la journaliste de ce coup de pub inespéré (par contre, si vous pouviez citer vos sources la prochaine fois, ça serait super gentil et pro! Ou alors me contacter pour me prévenir que vous allez écrire un article issu de ce blog. )
- les gens qui roulent trop vite et qui en veulent à Yves Pichon de m'aider au référencement de ce blog
- ces mêmes personnes de bien vouloir payer leur amende et de ralentir pour éviter de continuer à tuer et handicaper. De la responsabilité, zut quoi !
- ma famille, mes amis, mes lecteurs, qui ont toujours cru en moi
- mon blogroll que j'aime
- Yves Pichon d'avoir choisi un métier qui va avec son patronyme (en fait, il existe vraiment, ce monsieur - faut lire l'article. Apparemment, il est sous haute surveillance, vue la débilité de ses détracteurs ...)


Voir l'article de Ouest France.

[Dernière minute] Voir l'édito de Marianne... Je ferai un article sur ce journal d'investigation plus tard ...

Si quelqu'un a une explication rationnelle à la fréquentation de ce blog aujourd'hui, merci de me faire part de vos lumières.

Je me sens tout chose aujourd'hui :)

Tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

Ben, je dois être trop balèze alors ....

C'est l'histoire de Bernard, le petit canard. Il vivait tranquillement sa vie, joyeux, dans un des étangs d'une commune de l'Ain. (OK, elle était très facile celle-là :-)). Sa seule distraction dans la vie, c'était la natation, la course entre autres Anatidés - faut pas croire je me suis documentée ;-), la cour à ses demoiselles les canes.
Hélas, triple hélas, par un beau matin de Février, on retrouva son pauvre petit corps tout glacé. Des dizaines de scientifiques de haut niveau se penchèrent sur son cas, pratiquèrent moult examens en tous genres sur sa dépouille mortelle et ainsi tomba le terrible diagnostic: terrassé par le H5N1.

N'empêche, si ce n'est pas la classe ça ... Vivre en anonyme toute une existence morne de canard dans la Bresse . Et finir à la Une de tous les journaux avec une épitaphe célèbre: 1ère victime de la grippe aviaire en France.

Ca a rien à voir, mais en même temps si ;-). Je me rappelle d'une discussion entre amis suite à la proposition de notre bien-aimé président d'offrir des funérailles nationales au dernier poilu qui clamsera. Si j'étais une des 4 ou 5 poilus en vie, je ne sais pas comment je vivrai cette attente. Tous les jours, je téléphonerai aux maisons de retraite concurrentes pour prendre des nouvelles ou bien j'irai lire la rubrique nécrologie pour voir si j'aurais une chance d'avoir ces obsèques nationales. A chaque décès de mes compagnons, je verrai mes espoirs de popularité augmenter. Et le pire à mon avis, ça sera quand il n'en restera plus que 2. Le premier mourra dans l'oubli. Et le dernier qui aura tenu bon, aura tous les honneurs.

Life's unfair, clearly. So is death.